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Billets d'humeur - Page 5

  • Faut-il pardonner à tout prix ?

    pardon,pardonner,victime,accueillir l’enfant blessé,reconnaître la blessureCela fait un moment que j'ai envie d'écrire une note sur le PARDON. Beaucoup d'auteurs ont vanté les mérites du pardon pour se libérer de ressentiments, de colères et de blessures à l'égard d'autres personnes ou des circonstances de la vie.

    Pourtant, le PARDON abordé dans cet esprit me paraît être un emplâtre sur une jambe de bois.

    En effet, il semble faire l'économie d'aller à la rencontre de cette partie de nous souffrante qui a vécu différents sentiments (solitude, colère, incompréhension, peur, terreur, honte, culpabilité...). De ce fait, comme cette partie de nous n'a pas été accueillie ni reconnue, elle continue à nous piloter dans l'ombre avec des sentiments ou réactions inappropriés à l'état présent.

    La proposition est donc d'aller d'abord accueillir en nous celui ou celle qui a souffert, de lui faire une place dans notre coeur. Ensuite, de commencer par nous pardonner nous-mêmes d'avoir fait perdurer ces mémoires en nous et les blocages qui en ont résulté.

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    L'approche Ho'oponopono (technique de guérison Hawaïenne) me paraît à ce titre intéressante. Pourquoi ne pas se dire à soi-même en s'adressant à l'Essence de notre Etre "Pardonne-moi, je suis désolé, merci, je t'aime" jusqu'à ce que la pacification intervienne.

    C'est ensuite qu'une acceptation de ce qui est plus grand que nous, qu'une compréhension plus large des événements et des personnes pourra amener naturellement un sentiment proche du pardon.

    Le but, c'est notre propre libération qui contribue à celle des autres !

    Je nous souhaite collectivement de nous pardonner, de nous aimer et de rectifier nos pensées génératrices de mal-être afin que nous puissions -chacun à notre niveau- contribuer à un monde meilleur.

    Je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année.

  • Vivre sans attentes, pas facile !

    sablier homme.jpgSimone a 2 enfants et déjà 3 petits-enfants. Ses longues journées se passent dans l'attente que l'un d'entre eux veuillent bien l'appeler, passer la voir, donner des nouvelles d'une vie qui bouge... ailleurs. Elle se démène pour leur rendre service, pour être disponible pour eux, pour faire passer leurs besoins avant les siens.

    Alors, forcément, elle est souvent déçue ! L'équilibre entre ce qu'elle donne, sur un mode "oubli de soi", et ce qu'elle reçoit ne lui paraît pas équitable. Elle a le sentiment de beaucoup donner et de ne rien ou peu recevoir. Et ça la ronge... Elle est malheureuse, triste et seule.

    Evidemment, de son côté, son fils vit mal ses allusions aux peu d'appels qu'il lui passe, au peu de temps qu'il lui consacre, à ce qu'elle appelle de l'indifférence. Au début, il appelait de bon coeur pour avoir de ses nouvelles et lui faire partager les anecdotes de sa vie professionnelle ou familiale. Puis, de reproches voilés en attentes insatisfaites, il a pris du recul. Oh, non pas sans une certaine culpabilité. Mais, il se préserve d'une pression qu'il ressent comme insupportable. Sa vie est ailleurs, avec sa femme et ses enfants, avec son travail et ses amis. Certes, il est (un peu) reconnaissant de ce que ses parents lui ont donné mais tout ça c'est derrière lui et les attentes (ou reproches) de sa mère lui pèsent. Comme si le vide affectif dans lequel elle vit ne pouvait jamais se remplir. Comme si tout ce qu'il lui donne était trop peu. 

    Simone se sent victime, alors que ce sont ses attentes qui lui font mal. Elle se sent dépendante des autres pour aller bien. En passant devant la librairie du quartier, elle a aperçu dans la vitrine un livre de Guy Corneau "Victime des autres, bourreau de soi-même". Ca l'a interpellée mais elle ne s'est pas sentie concernée... Victime oui, bourreau non ! Drôle de titre... Heureusement, qu'elle a sa petite-fille à qui elle peut se confier et qui la comprend. Auprès d'elle, elle peut pleurer et raconter ses frustrations, son incompréhension du mode de fonctionnement des autres. Ce n'est pourtant pas grand chose ce qu'elle demande !

    Simone est si malheureuse qu'elle ne peut pas entendre que, sans le vouloir, ses attentes ont créé de la pression chez ceux qu'elle aime. Elle a tellement d'amour dans le coeur pour les autres qu'elle ne peut s'aimer et se faire du bien de façon autonome.

  • Baleine ou sirène ? Comment résister à la pression des médias !

    J’ai envie de partager avec vous un texte qui m’a été lu ce week-end par une collègue toute ronde alors que nous échangions sur la thématique du CORPS... Il a circulé sur le net mais je ne résiste pas à l’envie de vous le transmettre !

    Il y a quelques temps, dans une ville, en France, figurait sur une affiche de vitrine d’un gymnase, sous l’image d’une jeune fille spectaculaire, la question :


    Cet été veux-tu être sirène ou baleine ?

    Voici la réponse d’une anonyme :

    "Chers Messieurs,

    baleine.jpgLes baleines sont toujours entourées d'ami/es. Elles ont une vie sexuelletrès actives et lorsqu'elles ont des baleineaux leurs câlins les enchantent. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et se goinfrent sans complexe de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers et en découvrant des lieux aux noms magiques : Patagonie, mer de Barens, récifs de Polynésie .... . Les baleines chantent à merveille et enregistrent des CD. Elles sont impressionnantes et leur seul prédateur est l'homme (au masculin) !

    Les sirènes n'existent pas. Si elles existaient, elles encombreraient les salles d'attente des cabinets de psychiatrie parce qu'elles auraient un grave problème d'identité : "femme ou poisson" ? Elles n'ont pas de vie sexuelle parce qu'elles tuent les hommes qui les approchent (et une femme qui sent le poisson...). De toute façon, elles feraient comment ? Donc elle n'ont pas d'enfants non plus. Elles sont jolies et spectaculaires, certes, mais seules et tristes.sirene.JPG

    A cette époque où les journaux nous mettent en tête que seules les minces sont jolies, qu'il n'y a pas d'avenir si ce n'est en mini bikini, je préfère profiter de la vie, d'une glace avec les enfants, d'un dîner avec un amoureux, de gâteaux avec les copines. »

    Si j’écoute mon corps, si je lui donne ce dont il a besoin pour satisfaire son bien-être et sa survie, si je sais prendre soin de lui en lui accordant des pauses, du plaisir, de la douceur, du contact, du mouvement... alors je suis en vie.

    Ne pas le respecter, c’est prendre le risque d’être sans ressort, anesthésié du ressenti, malade ou en dehors de l’alignement de l’Etre. Et les messages se font vite sentir... Traitons le comme notre meilleur ami, avec respect et bienveillance afin qu’il puisse nous servir au mieux à faire un bout de route sur cette terre et à exprimer ce que nous sommes :-)

  • Le parrainage : une histoire d’amour

    Lorsqu’il y a 5 ans, mon mari et moi-même avons décidé de parrainer un enfant au Népal, l’idée était d’accompagner un enfant dans son éducation et sa survie. Nos enfants étaient grands, et nous avions une certaine affinité avec les réfugiés tibétains.bal bahadur jan 09.JPG

    5 ans plus tard, les liens se sont créés au fil des lettres, de rares photos, de dessins reçus et aussi des résultats scolaires qui nous impliquent dans son devenir. Notre filleule Jamuna a maintenant 14 ans. Depuis 1 an, nous avons choisi de répondre présents à un appel urgent de parrainage de l’association qui cherchait à faire sponsoriser des enfants en situation dramatique. C’est donc un nouveau filleul  de 8 ans –Bal Bahadur- qui est venu prendre une place dans notre cœur.

    Pour la première fois cette année, nous avons décidé –malgré la crise- de nous rendre au Népal et de rendre moins virtuels ces enfants du bout du monde que nous portions dans notre cœur. Les rencontres ont été réussies : simplicité, regards, balades ensemble et petits cadeaux échangés. Nous comprenons mieux le sens de notre parrainage et de notre engagement dans la durée (à qui et à quoi sert notre argent). Nous avons également envie de partager notre expérience et de dire que oui, c’est possible d’aider avec peu et de faire une différence dans la vie d’un être.

    L’association que nous pouvons recommander pour son sérieux : www.solhimal.org

    Voir album Népal 2009 ci-contre (colonne de droite).