Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Traumatismes

  • Loi Schiappa : abus d'innocence

    Je ne pouvais pas rester silencieuse suite à l’adoption de la Loi Shiappa par l’assemblée nationale, en plein mois d’août 2018.

    Certes les Français ont besoin de repos. Bercés par un élan patriotique de post coupe du monde, il a été bien facile de les détourner de ce qui se jouait en coulisses, loin de leurs yeux.

     

    Cette Loi Shiappa supprime l’âge minimum pour qualifier le viol sur mineur et surtout elle impose à l’enfant d’apporter la preuve qu’il n’y pas eu consentement sexuel. Ce sera au juge de faire la lumière sur la capacité de discernement de l’enfant sur ce qu’il se passait.

    Lire la suite

  • L’EMDR - Quesako ?

    Lorsqu’un événement difficile voire traumatique n’a pu être « digéré », il continue à avoir des incidences sur nos comportements, notre physiologie et notre vie en général : pensées obsédantes, troubles du sommeil, anxiété, difficultés de concentration, maladies de peau ou digestives, etc…

    L’EMDR consiste à retraiter l’information dysfonctionnelle par des stimulations sensorielles bilatérales et alternées (balayage devant les yeux, taping sur les genoux ou stimulations sonores) tout en étant guidé par un thérapeute dûment formé.

    Peu d’outils thérapeutiques ont fait couler autant d’encre que celui-ci. Son utilisation sur des Etats de Stress Post-Traumatiques (PTSD) ou sur des phobies, notamment, a donné des résultats jugés parfois spectaculaires.

    Lire la suite

  • Adultisme ou parentification : une stratégie de survie

    Boris Cyrulnik qualifie l’adultisme ou la parentification de « mécanisme de défense » et de « stratégie relationnelle coûteuse ». Il ajoute encore que ça consiste pour l’enfant à « apprendre le déplaisir de vivre par responsabilité précoce ». Etre adultisé consiste à prendre en charge de façon précoce son ou ses parent(s), à se sentir responsable de leur survie et/ou de leur bonheur au détriment de l'insouciance de l'enfance. C'est devenir sérieux avant l'âge mais finalement, rester petit dans son coeur, d'où une certaine immaturité affective!

    Lire la suite

  • Conte de la petite Lily qui voulait juste qu'on l'aime

    Lily est une petite fille de 6 ans un petit peu triste. Un petit peu triste comme savent l’être les petites filles qui n’ont plus leur papa près d’elle. Un jour, son papa et sa maman se sont disputés et puis, du jour au lendemain, ils se sont quittés. Lily est restée avec maman. Au début, Lily a cru que papa reviendrait, que c’était une comédie que tous les deux se faisaient. « Comédie », c’est le mot que maman emploie quand elle, Lily, ne veut pas manger sa soupe par exemple. Alors, maman dit : « arrête de faire la comédie, Lily».

    Finalement, papa n’est pas revenu et maman est restée seule quelque temps jusqu’à ce qu’elle annonce qu’elle avait un nouvel amoureux. Lily trouve ça drôle que maman ait un amoureux parce que d’habitude, les amoureux c’est pour les jeunes. Enfin, maman dit qu’elle est encore jeune, mais quand même.

    Lire la suite

  • Le culte de ses ancêtres. Et si ça avait toujours du sens ?

    Autrefois, et même encore aujourd’hui dans certaines tribus, les vivants honoraient leurs ancêtres chaque jour. En France, il nous reste la Toussaint. Pour certains, c’est un rituel que d’aller sur les tombes familiales, de les désherber et d’y déposer un pot de fleurs et éventuellement d'y prier. Le sens que chacun y met est variable : sens du devoir, fidélité, obligation sociale, culte religieux, nostalgie…

    Pourtant, reconnaître ses ancêtres reste d’actualité car nos ancêtres nous habitent, nous animent et tapent à la porte de nos inconscients s’ils se sentent exclus. Toute exclusion du clan familial porte en elle la graine de la malédiction. Comme le dit B. Hellinger « Nul ne peut être exclu du clan ! ».

    Lire la suite