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famille

  • Le culte de ses ancêtres. Et si ça avait toujours du sens ?

    Autrefois, et même encore aujourd’hui dans certaines tribus, les vivants honoraient leurs ancêtres chaque jour. En France, il nous reste la Toussaint. Pour certains, c’est un rituel que d’aller sur les tombes familiales, de les désherber et d’y déposer un pot de fleurs et éventuellement d'y prier. Le sens que chacun y met est variable : sens du devoir, fidélité, obligation sociale, culte religieux, nostalgie…

    Pourtant, reconnaître ses ancêtres reste d’actualité car nos ancêtres nous habitent, nous animent et tapent à la porte de nos inconscients s’ils se sentent exclus. Toute exclusion du clan familial porte en elle la graine de la malédiction. Comme le dit B. Hellinger « Nul ne peut être exclu du clan ! ».

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  • La place de la Femme dans sa famille et dans son couple

    C’est aujourd’hui la journée de la Femme. Voici quelques morceaux choisis de la conférence que j'ai menée en Dordogne pour la Journée de la Femme en 2012 : "Place de la femme dans sa famille et son couple".

    Elle évoque différents aspects : reconnaissance de la fille dans le clan, place dans sa fratrie par rapport aux enfants morts, pacification de la relation avec les ex-partenaires, mariage, place de la femme vis à vis de sa belle-mère, etc...


  • Joyeux Noël!

    PERE NOEL.jpgLes fêtes sont l'occasion de retrouver notre famille, ceux que nous aimons et aussi ceux que nous ne pouvons éviter parce qu'ils font partie de la tribu!

    C'est aussi, l'opportunité de mesurer le chemin que nous avons parcouru depuis l'an dernier. Ce qui m'énervait l'année dernière chez l'un ou l'autre me laisse-t-il aujourd'hui indifférent(e) ou me fait-il sourire? Suis-je toujours en attente de reconnaissance de la part de mes parents (ou plutôt l'enfant intérieur en moi est-il toujours en attente) ? Est-ce que je me laisse toujours embarquer dans les mêmes scenarii répététifs ou est-ce je peux m'en déscotcher ?

    Et pour ceux qui ne sont plus en contact avec leur famille, par choix ou par obligation. Comment est-ce que je vis ces moments là ? Me suis-je trouvé une famille de coeur que j'ai choisie en conscience ? Est-ce que je vis un sentiment d'abandon ? Comment est-ce que je gère le face à face avec moi-même ? Est-ce un moment de plénitude et de reconnection ?

    En tout cas, après le Solstice d'Hiver, c'est un temps de remontée vers la lumière de l'Equinoxe. Un temps pour visualiser ce que vous voulez vraiment (et non ce que vous ne voulez pas) et un temps de GRATITUDE pour tous les cadeaux que la Vie vous a envoyés et vous envoie encore.

    Alors, je vous souhaite un Noël plein de Joie dans le coeur et de Connection avec vous-même et votre tribu de Sang et/ou de Coeur.

    Belle fin d'année.

    Bises du coeur.

    Sylvie 

  • Constellations familiales - 2ème Loi : la Hiérarchie

    constellations familiales,bordeaux,montauban,périgueux,lois,hiérarchie,appartenance,donner recevoir,donner prendreNous avons évoqué, dans un article précédent, la Loi d’Appartenance qui précise que nul ne peut être exclu de son clan, quelle que soit son attitude. En effet, toute exclusion va entraîner des conséquences sérieuses pour un ou plusieurs descendants. Ils ne pourront pas vivre pleinement leur propre vie et reprendront à leur compte le destin de leur ancêtre.

    La 2ème Loi stipule qu’il y a une HIERARCHIE de places dans les familles, en fonction de l’ordre d’arrivée. Lorsque cette loi n’est pas respectée, des conflits et des rivalités vont émerger, renversant l’équilibre familial. Je vais évoquer ci-après quelques prévalences relatives à la hiérarchie dans les familles :

    • Les parents précèdent les enfants. Par conséquent, les parents doivent être respectés et honorés par leurs enfants à qui ils ont transmis la vie et dont ils ont pris soin, avec les capacités qui étaient les leurs. Ainsi, un enfant qui se croit supérieur à son parent, qui le juge ou le prend en charge (sauf cas des personnes âgées), qui veut se sacrifier pour sauver son parent, se place au-dessus de son parent et ne respecte pas la hiérarchie.
       
    • Les frères et sœurs (y compris les fausses couches et enfants décédés) ont chacun leurs places, selon l’ordre d'arrivée. Ceci est également vrai lorsqu’il y a des enfants issus de différents lits. Chacun a une place selon sa date de naissance. Ainsi, le 1er enfant d’un nouveau couple pourra être le 1er pour la mère et le 2ème pour le père. Celui qui se place au-dessus de ses aînés, ou qui ignore l’existence d’enfants issus d’autres lits, s’expose à générer des conflits et à avoir des difficultés à trouver sa propre place dans la vie.
       
    • En cas de couple recomposé, les enfants du premier couple passent avant le nouveau conjoint. Les enfants du nouveau couple, eux, passeront après les enfants du premier couple, puis du couple de leurs parents. Concrètement, cela signifie qu’une 2ème épouse qui serait jalouse de la fille de son nouveau partenaire ne respecterait pas sa place. Certes, c’est elle l’adulte et elle a certaines prérogatives, mais l’enfant du 1er lit est prioritaire et son conjoint se doit de lui accorder du temps de façon privilégiée, par exemple.
       
    • Le premier partenaire (ou 1er amour) et les suivants ont chacun leur place. Si je veux avoir une chance d’être heureux dans mon nouveau couple, il est important que je respecte le ou les précédents partenaires. Cela ne veut pas dire que j’apprécie leurs comportements mais que j’honore leurs places et le fait que mon conjoint ait pu grandir grâce à lui/eux. En cas de non-respect, c’est un enfant du nouveau couple qui pourra s’identifier avec le précédent partenaire et vivre une relation de rivalité, de colère ou de tristesse avec l’un ou les deux parents.
       
    • Les parents biologiques précèdent les parents adoptifs et doivent donc être honorés, quelles qu’aient pu être les conditions de l’abandon de l'enfant.

    Cette règle prête souvent à controverse. En effet, il ne s’agit pas d’accorder une place selon l’amour que l’on porte à quelqu’un, mais de respecter un ordre, celui de la hiérarchie. Les deux premières lois sont souvent interdépendantes : par exemple, si j'ignore l'existence d'un enfant mort-né (non respect de la loi d'appartenance), cela décale aussi ma place (problème de hiérarchie). Nous verrons lors d'un prochain article qu’elles s’articulent également avec la 3ème Loi, celle du Donner/Prendre, encore appelée celle du Donner/Recevoir.