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Eveil personnel

  • Oser, c’est risqué !

    Rire, c'est risquer de paraître idiot.

    Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.

    Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager.

    Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond.

    Présenter ses idées, ses rêves à la foule, c'est risquer de les perdre.

    Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en en retour.

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  • S'aimer soi-même, un challenge!

    Le plus gros challenge de l’être humain, c’est d’apprendre à s’aimer lui-même. Et pour s’aimer soi-même, il va lui falloir apprendre à se pardonner. Se pardonner de ne pas avoir réussi à correspondre à 100% aux attentes des autres, de ses parents, de ses enseignants, de la société. Se pardonner d’avoir voulu se conformer aux attentes des autres et de s’être, par conséquent, oublié, de s’être éloigné de sa nature véritable, de sa nature spirituelle.

     

    S’aimer est un long travail d’apprentissage. Ça veut dire reconnaître les blessures qui ont été vécues. Ça veut dire en tirer les enseignements, dépasser les regrets, dépasser le ressentiment vis à vis de ceux qui lui ont fait subir ou vivre ces expériences. Ça veut dire aussi s’approprier ce que cela lui a permis de devenir, de comprendre, de renforcer au niveau des qualités humaines que sont le discernement de ce qui est bon pour soi ou de ce qui est toxique pour soi. Ça permet de reconnaître que cela a pu permettre de développer une sensibilité, une compréhension du monde.

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  • Vivre conforme ou vivre libre?

    Vivre conforme ou vivre libre ?

     

    Depuis notre plus tendre enfance, nous comprenons qu’il est préférable de dire, de faire et de nous comporter comme le souhaitent les adultes qui nous entourent, autrement dit d’être conforme, dans la norme. Très vite, nous apprenons à oublier nos impulsions les plus profondes, notre spontanéité, notre joie de vivre, parfois, pour devenir celui ou celle que nos parents attendent que nous soyons. Eux-mêmes ne font que reproduire ce qu’ils ont vécu et le formatage qu’ils ont reçu. Ainsi, nous devenons progressivement quelqu’un d’autre, une personne qui s’est désalignée de sa sagesse intérieure et de sa force intrinsèque.

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  • Quand je te demande d'être écouté de J. Salomé

    Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me donner des conseils, je ne me sens pas entendu.

    Quand je te demande de m’écouter et que tu me poses des questions, quand tu argumentes, quand tu tentes de m’expliquer ce que je ressens ou ne devrais pas ressentir, je me sens agressé.

    Quand je te demande de m’écouter et que tu t’empares de ce que je dis pour tenter de résoudre ce que tu crois être mon problème, aussi étrange que cela puisse paraître, je me sens encore plus en perdition.

    Quand je te demande ton écoute, je te demande d’être là, au présent, dans cet instant si fragile où je me cherche dans une parole parfois maladroite, inquiétante, injuste ou chaotique. J’ai besoin de ton oreille, de ta tolérance, de ta patience pour me dire au plus difficile comme au plus léger.

    Oui simplement m’écouter…. sans excusation ou accusation, sans dépossession de ma parole.

    Écoute, écoute moi. Tout ce que je te demande c’est de m’écouter. Au plus proche de moi. Simplement accueillir ce que je tente de te dire, ce que j’essaie de me dire. Ne m’interromps pas dans mon murmure, n’aie pas peur de mes tâtonnements ou de mes imprécations. Mes contradictions comme mes accusations, aussi injustes soient-elles, sont importantes pour moi.

    Par ton écoute je tente de dire ma différence, j’essaie de me faire entendre surtout de moi-même. J’accède ainsi à une parole propre, celle dont j’ai été longtemps dépossédé.

    Oh non, je n’ai pas besoin de conseils. Je peux agir par moi-même et aussi me tromper. Je ne suis pas impuissant, parfois démuni, découragé, hésitant, pas toujours impotent.

    Si tu veux faire pour moi, tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation et peut-être renforce ma dépendance.
    Quand je me sens écouté, je peux enfin m’entendre.

    Quand je me sens écouté je peux entrer en reliance. Établir des ponts, des passerelles incertaines entre mon histoire et mes histoires. Relier des événements, des situations, des rencontres ou des émotions pour en faire la trame de mes interrogations. Pour tisser ainsi l’écoute de ma vie.

    Oui, ton écoute est passionnante. S’il te plaît, écoute et entends moi.

    Et si tu veux parler à ton tour, attends juste un instant que je puisse terminer et je t’écouterai à mon tour, mieux, surtout si je me suis senti entendu.

  • Et si je faisais du tri?

    Avez-vous remarqué comme tout changement intérieur appelle à faire le vide, à élaguer certaines relations ou à se débarrasser de certains objets. De même, aborder un déménagement, invite à faire un travail de détachement à certains objets, souvenirs et/ou habitudes, tout autant qu'à certaines relations.

    A l'aube d'un déménagement vers Trélissac (et oui, nous allons bouger après 10 ans à St Antoine de Breuilh!), je m'interroge sur ce que je dois garder ou libérer... NB : je vous en dirai plus sur ma nouvelle adresse dès que tout cela sera bouclé.

    Qu’ai je besoin, en effet, de conserver tous ces documents, traces de mon passé et de mon parcours (rapports de stage, cours divers) alors que je n’y jette jamais un coup d’oeil, à quoi sert de continuer à manger dans des assiettes reçues en dépannage il y a 20 ans et qui me sortent par les yeux, et tous ces vêtements qui encombrent ma garde-robe et que je garde au cas où alors que ce n’est plus mon style ni mon énergie du moment !

    Allez hop ! De l’air, de l’espace, du mouvement. Car comment accueillir le nouveau, l’inattendu, le souffle si je ne leur fais pas un peu de place.

    Chaque acte de tri est un acte d’épuration intérieure et extérieure. Donner, jeter, recycler chaque objet me demande de m’interroger sur le sens que je lui donne encore dans ma vie. Embellit-il ma vie ? Ai-je plaisir à le regarder, à m’en servir ou à le porter ?

    Parfois aussi, se séparer d’un objet renvoie à des loyautés familiales. Comment vais-je pouvoir me séparer de l’armoire que m’a transmise ma grand-mère ? Alors, ne nous bousculons pas trop, ni trop vite. Un pas après l’autre... Hier, en regardant mes étagères épurées, je me suis sentie plus disponible, plus pleine d’enthousiasme, d’énergie. Curieux non ?

    La légèreté que cet acte de tri apporte est la récompense. Et tant mieux, si ce que je sors de chez moi peut profiter à d’autres. L’énergie, c’est fait pour circuler !

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  • Dernière parole d’amour à ceux qui sont prêts à mourir

    J’ai encore en souvenir ma grand-mère, une femme de tête qui avait passé plus de 50 ans avec son mari. Je la revois à l’hôpital où son mari est en soins intensifs. Il nous supplie de l’aider à partir car il souffre trop. Les médecins ne veulent pas le mettre sous morphine de peur, disent-ils, qu’il ne meure. Or, il est DEJA mourant ! Aberration d’un système médical qui se protège avant de penser au confort du patient...

     

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