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  • Constellations familiales - 3ème loi : Donner / Prendre

    donner,prendre,recevoir,constellations familiales,bordeaux,périgueux,montauban,loisJe vous ai fait attendre quelque peu pour écrire cette note. C’est qu’elle est loin d’être facile à rédiger et que cette loi a de nombreuses ramifications. Je vous en offre les principales… Donnez-moi vos commentaires à la fin !

    La dernière loi est sans doute celle qui rencontre le plus d’incompréhension, voire d’opposition. En effet, elle semble aller à l’encontre d’une valorisation du sacrifice ou du don gratuit, fort biens vus dans nos sociétés judéo-chrétiennes.

    Or, ce qui s’observe en constellations, c’est qu’il doit y avoir une recherche d’équilibre entre le DONNER et le PRENDRE dans une relation.

    Abordons tout de suite l’exception : la relation parents/enfants. En effet, les parents donnent et l’enfant prend. C’est dans l’ordre des choses. Comme l’enfant ne pourra jamais rendre ce qu’il a reçu à ses parents (la vie, les soins, etc…), il ne peut rétablir l’équilibre qu’en redonnant un jour à ses propres enfants ou en transmettant à d’autres ce qu’il a reçu. Par conséquent, les parents ne sont pas non plus en droit de revendiquer le «retour sur investissement» !

    En dehors de ce cas, tout déséquilibre peut signer la fin de la relation, s’il n’y a pas de possibilité ou d’envie de ré-équilibrage. De la même façon, une recherche d’équilibre parfait signerait la fin de la relation. Par exemple, si un ami me fait un cadeau de 100 grammes de chocolat un jour et que la fois suivante c’est moi qui lui fait le même cadeau, je lui indique que nous sommes quittes et que la relation peut s’arrêter.

    Dans les couples, pour que la relation grandisse en maturité, le volume d’échanges doit augmenter. Ainsi, le lien se renforce et l’amour grandit. Cela s’accompagne de joie, de paix et de légèreté. Parce que j’aime mon compagnon, je lui donne. Cela créé une pression chez lui qui l’invite à me donner un peu plus que ce qu’il a reçu. Ensuite, cela créé une pression chez moi qui m’incite à lui donner un peu plus et ainsi de suite… A l’inverse, un volume d’échanges restreint apporte peu de bonheur mais permet de rester « libre ».

    Précaution : ne pas donner plus que ce que l’autre est prêt à prendre et est capable de redonner, sinon le déséquilibre s’installe.

    Cas particuliers :

    • Donner sans prendre

    Cela permet de garder une position haute puisque l’autre est en dette. Au bout d’un moment, c’est celui qui ne peut rétablir l’équilibre qui en veut à l’autre et éventuellement rompt la relation.

    • Refuser de prendre

    Certains ne veulent rien devoir à personne et se sentent supérieurs voire différents. Mais ils vivent à l’économie et leur vie est vide et insatisfaisante. C’est notamment le cas des personnes souffrant de dépression.

    • Impossibilité ou incapacité de donner et donc de rendre (personnes disparues, handicap ou maladie de l’un…)

    Partout où l’équilibre des échanges et le redonner n’est pas/plus possible, le moyen de se libérer de la pression sera de donner à quelqu’un d’autre ce qu’on a reçu.

    Sinon, le remerciement sincère rétablit l’équilibre (quand il n’est pas là pour éviter de donner soi-même en retour !). Il s’agit de dire « Je prends avec bonheur et avec amour ».

    Rétablir l’équilibre au négatif

    Le besoin de justice et d’équilibre s’exprime aussi sur le volet négatif. Si quelqu’un me porte préjudice ou me fait souffrir, le besoin de réparation se manifeste tant du côté de la victime que du côté du coupable. Cette fois, l’équilibre doit se rétablir par un dommage en retour ou une demande de réparation, mais l’intensité doit être moindre. Sinon, dans un couple par exemple, la relation va s’arrêter.

    Si la « victime » pardonne à l’autre pour lui éviter d’assumer la responsabilité de sa faute et éviter le conflit, cela ne permet pas de résoudre le déséquilibre. Si quelqu’un pardonne, il se sent supérieur et l’autre ne peut redevenir son égal. Pour qu’il y ait réconciliation, la victime doit demander réparation et le coupable doit porter les conséquences de ses actes (il ne doit pas non plus demander pardon). Ainsi chacun garde sa dignité. Sinon, le « coupable » n’a plus qu’à partir.

    Parfois, réparer la faute ou le dommage n’est pas possible car c’est irréparable (mort…). Aucune action ne peut rétablir l’équilibre. Il ne reste plus qu’au coupable et à la victime à se soumettre au destin.

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    Ainsi s’achève ce premier cycle de transmissions sur les constellations familiales. Postez vos commentaires et remarques juste en dessous...sous l'article.

    J’espère qu’il vous a quelque peu éclairés. Pour en savoir plus, rien de plus fort que  de vivre une journée de constellations familiales grandeur nature ! La plaquette 2012 figure colonne de droite… Au plaisir de vous accompagner dans ce travail que je considère comme sacré.

  • Constellations familiales - 2ème Loi : la Hiérarchie

    constellations familiales,bordeaux,montauban,périgueux,lois,hiérarchie,appartenance,donner recevoir,donner prendreNous avons évoqué, dans un article précédent, la Loi d’Appartenance qui précise que nul ne peut être exclu de son clan, quelle que soit son attitude. En effet, toute exclusion va entraîner des conséquences sérieuses pour un ou plusieurs descendants. Ils ne pourront pas vivre pleinement leur propre vie et reprendront à leur compte le destin de leur ancêtre.

    La 2ème Loi stipule qu’il y a une HIERARCHIE de places dans les familles, en fonction de l’ordre d’arrivée. Lorsque cette loi n’est pas respectée, des conflits et des rivalités vont émerger, renversant l’équilibre familial. Je vais évoquer ci-après quelques prévalences relatives à la hiérarchie dans les familles :

    • Les parents précèdent les enfants. Par conséquent, les parents doivent être respectés et honorés par leurs enfants à qui ils ont transmis la vie et dont ils ont pris soin, avec les capacités qui étaient les leurs. Ainsi, un enfant qui se croit supérieur à son parent, qui le juge ou le prend en charge (sauf cas des personnes âgées), qui veut se sacrifier pour sauver son parent, se place au-dessus de son parent et ne respecte pas la hiérarchie.
       
    • Les frères et sœurs (y compris les fausses couches et enfants décédés) ont chacun leurs places, selon l’ordre d'arrivée. Ceci est également vrai lorsqu’il y a des enfants issus de différents lits. Chacun a une place selon sa date de naissance. Ainsi, le 1er enfant d’un nouveau couple pourra être le 1er pour la mère et le 2ème pour le père. Celui qui se place au-dessus de ses aînés, ou qui ignore l’existence d’enfants issus d’autres lits, s’expose à générer des conflits et à avoir des difficultés à trouver sa propre place dans la vie.
       
    • En cas de couple recomposé, les enfants du premier couple passent avant le nouveau conjoint. Les enfants du nouveau couple, eux, passeront après les enfants du premier couple, puis du couple de leurs parents. Concrètement, cela signifie qu’une 2ème épouse qui serait jalouse de la fille de son nouveau partenaire ne respecterait pas sa place. Certes, c’est elle l’adulte et elle a certaines prérogatives, mais l’enfant du 1er lit est prioritaire et son conjoint se doit de lui accorder du temps de façon privilégiée, par exemple.
       
    • Le premier partenaire (ou 1er amour) et les suivants ont chacun leur place. Si je veux avoir une chance d’être heureux dans mon nouveau couple, il est important que je respecte le ou les précédents partenaires. Cela ne veut pas dire que j’apprécie leurs comportements mais que j’honore leurs places et le fait que mon conjoint ait pu grandir grâce à lui/eux. En cas de non-respect, c’est un enfant du nouveau couple qui pourra s’identifier avec le précédent partenaire et vivre une relation de rivalité, de colère ou de tristesse avec l’un ou les deux parents.
       
    • Les parents biologiques précèdent les parents adoptifs et doivent donc être honorés, quelles qu’aient pu être les conditions de l’abandon de l'enfant.

    Cette règle prête souvent à controverse. En effet, il ne s’agit pas d’accorder une place selon l’amour que l’on porte à quelqu’un, mais de respecter un ordre, celui de la hiérarchie. Les deux premières lois sont souvent interdépendantes : par exemple, si j'ignore l'existence d'un enfant mort-né (non respect de la loi d'appartenance), cela décale aussi ma place (problème de hiérarchie). Nous verrons lors d'un prochain article qu’elles s’articulent également avec la 3ème Loi, celle du Donner/Prendre, encore appelée celle du Donner/Recevoir.