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Un film bouleversant : "deux jours à tuer"

La bande annonce du film m'avait évoqué les remises en cause typiques de l'homme de la quarantaine qui démarre une crise du milieu de la vie. En effet, au sommet de sa réussite sociale et professionnelle, Antoine Miliot (alias Albert Dupontel) envoie tout balader et part retrouver son père parti quant il avait 13 ans.

Et puis non finalement, plus qu'une crise de milieu de la vie, il s' agit d'une crise de vie tout court car il s'agit bien là de mourir à quelque chose pour aller vers autre chose. En renouant avec le passé, en reproduisant au besoin certains schémas d'abandon...

Trop en dire vous priverait du plaisir de vivre un moment d'émotion.
J'ai quitté la salle sans voix, les yeux humides et le coeur bouleversé.

A voir absolument...

Commentaires

  • Je découvre avec bonheur ce commentaire que tu as fait sur un film qui m'a moi aussi bouleversé. Je retrouve bien ici toute ta sensibilité et ta finesse.
    Si j'ai une suggestion : le film "Il y a longtemps que je t'aime", dont l'émotion et l'inattendu sont très forts. On ne peut rien dévoiler de l'histoire mais seulement dire que c'est l'une des rares fois où chacun restait rivé à son siège, attendant la fin du générique pour se relever de cette histoire tellement hors du commun.

  • bonjour,
    oui ce film a été présenté dans les médias comme une crise du milieu de vie. Pour ma part je pense que ce n'en n'est pas une. il s'agit de la decouverte d'un homme qui n'a plus que quelques jours a vivre. La facon dont le sujet est traité m'a paru mélanger un peu tout justement, a la fois cette crise du milieu de vie ou l'on revoit ses valeurs et cette crise de relalisation de l'importance et du coté éphémère de la vie. personnellement je n'ai pas aimé...

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