Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poème "Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe je n’y suis pas"

Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe je n’y suis pas, je n’y dors pas…
Je suis le vent qui souffle dans les arbres
Je suis le scintillement du diamant sur la neige
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr
Je suis la douce pluie d’automne quand tu t’éveilles dans le calme du matin
Je suis l’envol de ces oiseaux silencieux qui tournoient dans le ciel.
Alors ne reste pas là à te lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas, je ne suis pas mort !

 

Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement parce que je suis hors de ta vue ?
La mort tu sais, ce n’est rien du tout.
Je suis juste passé de l’autre côté.
Je suis moi et tu es toi. Quelque soit ce que nous étions l’un pour l’autre avant, nous le resterons toujours.
Pour parler de moi, utilise le prénom avec lequel tu m’as toujours appelé.

Parle de moi simplement comme tu l’as toujours fait.
Ne change pas de ton, ne prends pas un air grave et triste.
Ris comme avant aux blagues qu’ensemble nous apprécions tant.
Joue, souris, pense à moi, vis pour moi et avec moi.
Laisse mon prénom être le chant réconfortant qu’il a toujours été. Prononce-le avec simplicité et naturel, Sans aucune marque de regret.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Tout est toujours pareil, elle continue, le fil n’est pas rompu.
Qu’est-ce que la mort sinon un passage ?
Relativise et laisse couler toutes les agressions de la vie, pense et parle toujours de moi autour de toi et tu verras,
tout ira bien.
Tu sais, je t’entends, je ne suis pas loin, Je suis là, juste de l’autre coté..


Poème de Mary Elisabeth Frye (1905-2004) repris par Minnie Louise Hasking

Les commentaires sont fermés.