Etre susceptible c’est se sentir blessé, vexé face aux propos ou aux attitudes des autres. Cela révèle une blessure narcissique ancienne : de ne pas avoir été aimé pour ce que l’on est, de ne pas avoir été valorisé, d’avoir été rejeté ou abandonné dans le passé voire humilié.
« Tu devrais couper tes cheveux. Je suis sûr que cela t’irait bien dit Bertrand à son épouse Nicole en passant devant une affiche publicitaire. Elle le regarde, blêmit et se demande pourquoi il lui dit ça. Est-ce qu’elle est moche avec sa coupe au carré ? Est-ce qu’elle ne lui plaît déjà plus ? Elle se retient de lui faire une remarque et plonge dans le mutisme ce qui l’étonne. On ne peut rien te dire rétorque-t-il ! C’est usant à la fin. Nicole s’en veut de réagir ainsi mais ne sait pas comment faire autrement.»
Cette blessure conduit à adopter des comportements inappropriés d’agressivité, de dévalorisation, de bouderie, d’autopunition et à ressentir des émotions douloureuses : honte, culpabilité, colère, tristesse.
Elever nos pensées est sans doute l’exercice le plus difficile qu’il nous soit donné en tant qu’être Humain en évolution. Les Accords Toltèques nous invitent à avoir la PAROLE IMPECCABLE, une parole dite, bien sûr, mais aussi une parole pensée, tant à l’égard de soi-même qu’à l’égard des autres.