Voici quelques pistes pour grandir en tant que parents car nous éduquons nos enfants et eux ils nous élèvent !
- Gratifier la cohérence et ne pas cautionner l'incohérence. C'est à dire encourager les comportements qui vont bien et relever ceux qui posent problème. Cela veut dire aussi, ne pas fermer les yeux sur ce qui ne va pas pour préserver la relation OU ne pointer QUE ce qui ne va pas !
- Réhabiliter le droit à l'erreur. Nous apprenons en osant faire et donc en faisant des erreurs. Celles-ci ne sont que des opportunités de rectifier le tir et de continuer à avancer en tirant les enseignements nécessaires.
- Laisser l'enfant vivre pleinement chaque étape de sa vie d'enfant. Pour prendre une métaphore, ce n'est pas en tirant sur une carotte qu'on la fait grandir plus vite. Je ne confie donc pas de responsabilité à l'enfant au-dessus de son âge, je ne me confie pas à lui (c'est moi l'adulte et lui l'enfant, il n'est pas mon confident). Il a aussi le droit de rêver et de ne RIEN faire car ça le nourrit (tout comme nous d'ailleurs, bien que nous l'ayons oublié).
- Respecter les rites de passage et les fêter. Nous manquons trop de rites qui marquent un passage entre un avant et un après. Par exemple, la jeune fille qui a ses premières règles est en train de vivre un passage. Cela peut donner l'opportunité de créer un moment priviligié (cadeau, sortie, etc...) entre elle et sa mère ou entre elle et les femmes de sa famille.
- Poser un cadre et des limites : les faire respecter et les maintenir en permanence. Evidemment, le cadre et les limites vont évoluer en fonction de l'âge de l'enfant. En revanche, rien n'est plus insécurisant pour l'enfant que l'absence de limites ou un cadre qui change tout le temps de façon aléatoire.
- Mettre son enfant face aux conséquences de ses actes.
- Fêter les victoires de l'enfant (ne pas le priver de ses victoires). Il s'agit de ne pas minimiser son succès, ni de pointer ce qu'il aurait pu faire mieux ! Ou encore, de ne pas s'attribuer sa réussite (c'est grâce à moi s'il a obtenu 16/20 !)
- Ne pas se servir de son enfant pour cautionner nos propres incohérences et stratégies d'évitement. Exemple : c'est à cause de lui si...
- Eviter de créer et d'entretenir des messages contradictoires (double-contrainte et codage croisé). Exemples : "si tu m'aimes, restes avec moi au lieu d'aller voir tes amis" (double-contrainte) ou encore "j'aime quand tu es obéissant" (codage croisé = je reconnais quelque chose que mon enfant n'est pas fondamentalement et par conséquent, je ne reconnais pas ce qu'il est).
- Laisser son enfant découvrir le plaisir en dehors des jupes parentales. Lui aussi a son jardin secret.
- Eviter de créer et d'entretenir des secrets de famille (ou les gérer avec responsabiité lorsqu'ils sont inévitables). De toute façon, l'enfant est une grosse éponge. Il capte tout au niveau corporel, émotionnel, non verbal et il sait déjà sans pouvoir nommer précisément.
- Exprimer par le geste et la parole l'amour qu'on lui porte. Aimer est un verbe d'action ! Le nourrir et subvenir à ses besoins est nécessaire mais pas suffisant. L'enfant retient les moments de jeu, de lecture, de partage léger passés avec lui. Il n'est pas sensible à ce que nous faisons par DEVOIR.
A venir, les 12 conseils de la police américaine pour faire de votre enfant un "bon déliquant" !
A lire : "Langages d'amour des enfants" de Gary Chapman. Cliquer sur le lien Amazon suivant pour en savoir plus :