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Blessures d'enfants - Page 2

  • Croyance limitante « Fais plaisir"

    Je vous invite à poursuivre votre découverte des croyances limitantes en ECOUTANT l'audio ci-après qui aborde la croyance limitante "FAIS PLAISIR". 



    podcast

    Pour ceux qui préfèrent la lecture, vous trouverez ci-après la retranscription de cet audio.

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  • 12 conseils de la police pour faire de votre enfant un « bon » déliquant !

    autorité juste,éduquer son enfant,erreurs à éviter en éducationVoici une note que j'ai publiée en juin et qui redevient d'actualité en cette rentrée scolaire. 

    Il s'agit d'un texte paru, il y a quelques années, dans une revue américaine:

    1. Dès l'enfance, donnez-lui tout ce qu'il désire. Il grandira ainsi en pensant que le monde entier lui doit tout.
    2. S'il dit des grossièretés, riez. Il se croira malin.
    3. Ne lui donnez aucune formation spirituelle. Quand il aura 18 ans, il "choisira de lui-même".
    4. Ne lui dites jamais : "c'est mal". Il pourrait faire un complexe de culptabilité. Et plus tard, quand il sera arrêté pour vol d'autos, il sera persuadé que la société le persécute.
    5. Ramassez ce qu'il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables.
    6. Laissez lui tout lire. Stérilisez sa vaisselle mais laissez son esprit se nourrir d'ordures.
    7. Disputez-vous toujours avec lui. Quand votre ménage craquera, il ne sera pas choqué.
    8. Donnez-lui tout l'argent qu'il réclame. Qu'il n'ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu'il ait les mêmes difficultés que tous.
    9. Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boisson, confort, drogue éventuellement. Sinon, il serait "frustré".
    10. Prenez toujours son parti. Les professeurs la police lui en veulent à ce pauvre petit !
    11. Quand il sera un vaurien, proclamez vite que vous n'avez jamais rien pu en faire.
    12. Préparez-vous à une vie de douleur. Vous l'aurez !

    Derrière ce côté provocateur du texte, il y a plein de pistes de bon sens.

    L'autorité "juste" n'est pas celle qui dit "amen" à tout. Elle sait poser le cadre et le faire respecter.

    Elle sait protéger, sans cautionner les comportements inadaptés.

    Elle sait encourager la responsabilité à chaque étape de la vie de l'enfant et lui donne le sens de la réussite par son effort personnel.

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  • Les 12 règles d’or parentales !

    éduquer son enfant,règles,double contrainte,codage croisé,cohérence,cadreVoici quelques pistes pour grandir en tant que parents car nous éduquons nos enfants et eux ils nous élèvent !

     

    1. Gratifier la cohérence et ne pas cautionner l'incohérence. C'est à dire encourager les comportements qui vont bien et relever ceux qui posent problème. Cela veut dire aussi, ne pas fermer les yeux sur ce qui ne va pas pour préserver la relation OU ne pointer QUE ce qui ne va pas !
       
    2. Réhabiliter le droit à l'erreur. Nous apprenons en osant faire et donc en faisant des erreurs. Celles-ci ne sont que des opportunités de rectifier le tir et de continuer à avancer en tirant les enseignements nécessaires.
       
    3. Laisser l'enfant vivre pleinement chaque étape de sa vie d'enfant. Pour prendre une métaphore, ce n'est pas en tirant sur une carotte qu'on la fait grandir plus vite. Je ne confie donc pas de responsabilité à l'enfant au-dessus de son âge, je ne me confie pas à lui (c'est moi l'adulte et lui l'enfant, il n'est pas mon confident). Il a aussi le droit de rêver et de ne RIEN faire car ça le nourrit (tout comme nous d'ailleurs, bien que nous l'ayons oublié).
       
    4. Respecter les rites de passage et les fêter. Nous manquons trop de rites qui marquent un passage entre un avant et un après. Par exemple, la jeune fille qui a ses premières règles est en train de vivre un passage. Cela peut donner l'opportunité de créer un moment priviligié (cadeau, sortie, etc...) entre elle et sa mère ou entre elle et les femmes de sa famille.

    5. Poser un cadre et des limites : les faire respecter et les maintenir en permanence. Evidemment, le cadre et les limites vont évoluer en fonction de l'âge de l'enfant. En revanche, rien n'est plus insécurisant pour l'enfant que l'absence de limites ou un cadre qui change tout le temps de façon aléatoire.

    6. Mettre son enfant face aux conséquences de ses actes.

    7. Fêter les victoires de l'enfant (ne pas le priver de ses victoires). Il s'agit de ne pas minimiser son succès, ni de pointer ce qu'il aurait pu faire mieux ! Ou encore, de ne pas s'attribuer sa réussite (c'est grâce à moi s'il a obtenu 16/20 !)

    8. Ne pas se servir de son enfant pour cautionner nos propres incohérences et stratégies d'évitement. Exemple : c'est à cause de lui si...

    9. Eviter de créer et d'entretenir des messages contradictoires (double-contrainte et codage croisé). Exemples : "si tu m'aimes, restes avec moi au lieu d'aller voir tes amis" (double-contrainte) ou encore "j'aime quand tu es obéissant" (codage croisé = je reconnais quelque chose que mon enfant n'est pas fondamentalement et par conséquent, je ne reconnais pas ce qu'il est).
       
    10. Laisser son enfant découvrir le plaisir en dehors des jupes parentales. Lui aussi a son jardin secret.

    11. Eviter de créer et d'entretenir des secrets de famille (ou les gérer avec responsabiité lorsqu'ils sont inévitables). De toute façon, l'enfant est une grosse éponge. Il capte tout au niveau corporel, émotionnel, non verbal et il sait déjà sans pouvoir nommer précisément.

    12. Exprimer par le geste et la parole l'amour qu'on lui porte. Aimer est un verbe d'action ! Le nourrir et subvenir à ses besoins est nécessaire mais pas suffisant. L'enfant retient les moments de jeu, de lecture, de partage léger passés avec lui. Il n'est pas sensible à ce que nous faisons par DEVOIR.

    A venir, les 12 conseils de la police américaine pour faire de votre enfant un "bon déliquant" !

    A lire : "Langages d'amour des enfants" de Gary Chapman. Cliquer sur le lien Amazon suivant pour en savoir plus :

     
  • Vivre sans attentes, pas facile !

    sablier homme.jpgSimone a 2 enfants et déjà 3 petits-enfants. Ses longues journées se passent dans l'attente que l'un d'entre eux veuillent bien l'appeler, passer la voir, donner des nouvelles d'une vie qui bouge... ailleurs. Elle se démène pour leur rendre service, pour être disponible pour eux, pour faire passer leurs besoins avant les siens.

    Alors, forcément, elle est souvent déçue ! L'équilibre entre ce qu'elle donne, sur un mode "oubli de soi", et ce qu'elle reçoit ne lui paraît pas équitable. Elle a le sentiment de beaucoup donner et de ne rien ou peu recevoir. Et ça la ronge... Elle est malheureuse, triste et seule.

    Evidemment, de son côté, son fils vit mal ses allusions aux peu d'appels qu'il lui passe, au peu de temps qu'il lui consacre, à ce qu'elle appelle de l'indifférence. Au début, il appelait de bon coeur pour avoir de ses nouvelles et lui faire partager les anecdotes de sa vie professionnelle ou familiale. Puis, de reproches voilés en attentes insatisfaites, il a pris du recul. Oh, non pas sans une certaine culpabilité. Mais, il se préserve d'une pression qu'il ressent comme insupportable. Sa vie est ailleurs, avec sa femme et ses enfants, avec son travail et ses amis. Certes, il est (un peu) reconnaissant de ce que ses parents lui ont donné mais tout ça c'est derrière lui et les attentes (ou reproches) de sa mère lui pèsent. Comme si le vide affectif dans lequel elle vit ne pouvait jamais se remplir. Comme si tout ce qu'il lui donne était trop peu. 

    Simone se sent victime, alors que ce sont ses attentes qui lui font mal. Elle se sent dépendante des autres pour aller bien. En passant devant la librairie du quartier, elle a aperçu dans la vitrine un livre de Guy Corneau "Victime des autres, bourreau de soi-même". Ca l'a interpellée mais elle ne s'est pas sentie concernée... Victime oui, bourreau non ! Drôle de titre... Heureusement, qu'elle a sa petite-fille à qui elle peut se confier et qui la comprend. Auprès d'elle, elle peut pleurer et raconter ses frustrations, son incompréhension du mode de fonctionnement des autres. Ce n'est pourtant pas grand chose ce qu'elle demande !

    Simone est si malheureuse qu'elle ne peut pas entendre que, sans le vouloir, ses attentes ont créé de la pression chez ceux qu'elle aime. Elle a tellement d'amour dans le coeur pour les autres qu'elle ne peut s'aimer et se faire du bien de façon autonome.

  • Un Homme pas comme les autres : Nick Vujicik

    J'ai visualisé une vidéo sur Youtube qui m'a beaucoup touchée et qui a déjà inspiré de nombreuses personnes. Vous y verrez comment un Homme, animé par la conscience de qui il est, peut s'accomplir malgré (ou grâce) à son handicap de naissance. Il ne propose pas de relativiser notre "souffrance" par rapport à la sienne, mais de comprendre que nous sommes tous des Humains en devenir et que nous pouvons faire le choix de composer notre propre mélodie avec ce que la vie nous a donné. Le reste se passe de mots et c'est à découvrir...

    Le blog (ou mes compétences en informatique !) ne me permet pas d'afficher correctement la vidéo "Leçon de vie". Alors vous pouvez la voir sur Youtube en tapant : http://www.youtube.com/watch?v=w1HerEZc_JM&feature=player_detailpage

  • Le conte du petit Camille qui pleurait son besoin de respect

    ile protegee.pngCamille a 12 ans. Au collège, il a plein de copains et malheur à celui qui le regarde de travers ou fait mine de se moquer de lui. Camille est un petit dur qui n’hésite pas à se coltiner avec les autres mecs, à leur écraser la truffe sur le bitume, à leur piétiner les guibolles, les sacs à dos de marque et les i-phones dernier cri. Il sait se faire respecter tout de même ! Les autres le regardent avec admiration et l’entourent comme s’il était un calife. Ça fait du bien. Ça compense…

    Lorsque Camille rentre à la maison, c’est une autre histoire. Il rase les murs, écoute les voix dans la maison pour savoir si son père est rentré et s’il est rentré de quelle humeur il est. Son père, cet être imprévisible qui tantôt lui ébouriffe les cheveux lorsqu’il renverse son bol de chocolat le matin, tantôt le cogne comme un punching ball alors qu’il n’a strictement rien fait. Un être qui vient le réveiller la nuit pour lui taper dessus parce qu’il a appris tard en rentrant la mauvaise note de la journée. Camille ne dort que d’un œil. Il a appris très tôt que son lit n’est pas un havre de paix et de sécurité. Du coup, le moindre bruit le réveille et le met en alerte. Il se redresse dans son lit, écoute les bruits de la nuit, son cœur affolé s’agitant dans sa poitrine comme s’il voulait en sortir pour se libérer. Il ressemble à un guerrier masaï qui écoute les bruits de la savane, tentant de déceler l’odeur ou le bruit du fauve qui approche. Depuis quelque temps, Camille se réveille en sueur mais aussi baigné dans son urine, une urine chaude qui le réconforte, une urine qui tente de marquer un territoire qui n’est pas respecté. Parfois, il se dit que son zizi pleure toutes les larmes que lui-même ne peut laisser échapper. Évidemment, son père s’en est aperçu. Depuis, c’est l’humiliation : « Alors le pisseur, tu veux qu’on te remette des couches ? » ou encore « A ton âge, moi j’étais déjà un homme, pas une lavette comme toi ».

    Sa mère baisse les yeux. Elle ne dit jamais rien quand son père le frappe ou se moque de lui. Elle fait comme si tout cela n’existait pas. Camille s’est vite rendu compte qu’il ne pouvait pas attendre de secours ou de soutien de sa part. C’est même le contraire. Il a l’impression qu’en se taisant c’est lui qui la protège. Quand il sera grand, il ne se mariera pas et il n’aura pas d’enfants. Pas la peine de risquer de rendre des enfants malheureux en prétendant qu’on les tape pour leur bien. C’est la meilleure ça. Il n’en revient pas que les adultes se donnent bonne conscience ainsi. N’importe quoi !

    Au collège, il y a un prof vachement sympa à qui il a expliqué qu’un de ses amis, qui n’osait pas venir, avait des problèmes de pipi au lit. Il n’allait quand même pas dire que c’était lui, il a sa fierté. Le prof lui a répondu que c’était souvent lié à la peur, à un besoin d’avoir son espace à soi bien sécurisé. En rentrant, Camille a proposé de laisser la chambre à son jeune frère et de s’installer dans l’arrière-cuisine désaffectée. Et Oh, surprise, ses parents ont dit oui. C’est plus petit mais ça oblige à traverser toute la maison et il a le temps d’entendre si quelqu’un vient. Et en plus, il y a une porte très dure à ouvrir parce qu’elle a gonflé et qui est équipée d’un verrou. Depuis qu’il est dans sa nouvelle chambre, Camille dort mieux. Son père n’a tenté d’ouvrir la porte qu’une seule fois mais comme il n’a pas réussi à l’ouvrir il est passé à autre chose et l’a oublié. Ouf ! Depuis, il ne fait plus pipi au lit même si le moindre bruit le réveille encore. Plus tard, il sera Profiler car il a développé des antennes pour sentir les ambiances et repérer les tordus.

    Conte écrit par Sylvie Bergeron