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Sylvie Bergeron - Psychothérapie et constellations - Page 34

  • Baleine ou sirène ? Comment résister à la pression des médias !

    J’ai envie de partager avec vous un texte qui m’a été lu ce week-end par une collègue toute ronde alors que nous échangions sur la thématique du CORPS... Il a circulé sur le net mais je ne résiste pas à l’envie de vous le transmettre !

    Il y a quelques temps, dans une ville, en France, figurait sur une affiche de vitrine d’un gymnase, sous l’image d’une jeune fille spectaculaire, la question :


    Cet été veux-tu être sirène ou baleine ?

    Voici la réponse d’une anonyme :

    "Chers Messieurs,

    baleine.jpgLes baleines sont toujours entourées d'ami/es. Elles ont une vie sexuelletrès actives et lorsqu'elles ont des baleineaux leurs câlins les enchantent. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et se goinfrent sans complexe de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers et en découvrant des lieux aux noms magiques : Patagonie, mer de Barens, récifs de Polynésie .... . Les baleines chantent à merveille et enregistrent des CD. Elles sont impressionnantes et leur seul prédateur est l'homme (au masculin) !

    Les sirènes n'existent pas. Si elles existaient, elles encombreraient les salles d'attente des cabinets de psychiatrie parce qu'elles auraient un grave problème d'identité : "femme ou poisson" ? Elles n'ont pas de vie sexuelle parce qu'elles tuent les hommes qui les approchent (et une femme qui sent le poisson...). De toute façon, elles feraient comment ? Donc elle n'ont pas d'enfants non plus. Elles sont jolies et spectaculaires, certes, mais seules et tristes.sirene.JPG

    A cette époque où les journaux nous mettent en tête que seules les minces sont jolies, qu'il n'y a pas d'avenir si ce n'est en mini bikini, je préfère profiter de la vie, d'une glace avec les enfants, d'un dîner avec un amoureux, de gâteaux avec les copines. »

    Si j’écoute mon corps, si je lui donne ce dont il a besoin pour satisfaire son bien-être et sa survie, si je sais prendre soin de lui en lui accordant des pauses, du plaisir, de la douceur, du contact, du mouvement... alors je suis en vie.

    Ne pas le respecter, c’est prendre le risque d’être sans ressort, anesthésié du ressenti, malade ou en dehors de l’alignement de l’Etre. Et les messages se font vite sentir... Traitons le comme notre meilleur ami, avec respect et bienveillance afin qu’il puisse nous servir au mieux à faire un bout de route sur cette terre et à exprimer ce que nous sommes :-)

  • Film « Même la pluie"

    meme la pluie.jpgJ’avais décidé d’aller voir une comédie pour me changer les idées après avoir consulté un site Internet qui manifestement n’était pas à jour. J’arrive au guichet, je prends nos billets et surprise, on me remet un ticket pour un autre film « Même la pluie » ! Le caissier m’indique qu’il a aimé, et, comme j’ai déjà les billets, je m’engouffre dans la salle de cinéma en me disant que c’est peut-être un petit clin d’oeil du destin.

    Et bien, je ne regrette pas ce malentendu !

    Il s’agit de l’histoire d’une équipe de tournage qui part en Bolivie retracer l’histoire des Indiens au moment de l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique. Indiens qui ont été colonisés, convertis par la force, humiliés et soumis à l’esclavage au nom de Dieu. Se superposent alors le passé et le présent de ces « Indiens" qui vont se battre en parallèle du tournage pour le droit à l’accès à l’eau. Cet « or bleu » qui devient une denrée rare et que des groupes industriels tentent de capter sans se soucier de la population locale.

    Le film est servi par des acteurs qui jouent juste dans un décor envoûtant. Moments d’émotion, de compréhension qui laissent un peu sans voix.

    Ce serait dommage de vous en priver.

  • Le conte du petit Camille qui pleurait son besoin de respect

    ile protegee.pngCamille a 12 ans. Au collège, il a plein de copains et malheur à celui qui le regarde de travers ou fait mine de se moquer de lui. Camille est un petit dur qui n’hésite pas à se coltiner avec les autres mecs, à leur écraser la truffe sur le bitume, à leur piétiner les guibolles, les sacs à dos de marque et les i-phones dernier cri. Il sait se faire respecter tout de même ! Les autres le regardent avec admiration et l’entourent comme s’il était un calife. Ça fait du bien. Ça compense…

    Lorsque Camille rentre à la maison, c’est une autre histoire. Il rase les murs, écoute les voix dans la maison pour savoir si son père est rentré et s’il est rentré de quelle humeur il est. Son père, cet être imprévisible qui tantôt lui ébouriffe les cheveux lorsqu’il renverse son bol de chocolat le matin, tantôt le cogne comme un punching ball alors qu’il n’a strictement rien fait. Un être qui vient le réveiller la nuit pour lui taper dessus parce qu’il a appris tard en rentrant la mauvaise note de la journée. Camille ne dort que d’un œil. Il a appris très tôt que son lit n’est pas un havre de paix et de sécurité. Du coup, le moindre bruit le réveille et le met en alerte. Il se redresse dans son lit, écoute les bruits de la nuit, son cœur affolé s’agitant dans sa poitrine comme s’il voulait en sortir pour se libérer. Il ressemble à un guerrier masaï qui écoute les bruits de la savane, tentant de déceler l’odeur ou le bruit du fauve qui approche. Depuis quelque temps, Camille se réveille en sueur mais aussi baigné dans son urine, une urine chaude qui le réconforte, une urine qui tente de marquer un territoire qui n’est pas respecté. Parfois, il se dit que son zizi pleure toutes les larmes que lui-même ne peut laisser échapper. Évidemment, son père s’en est aperçu. Depuis, c’est l’humiliation : « Alors le pisseur, tu veux qu’on te remette des couches ? » ou encore « A ton âge, moi j’étais déjà un homme, pas une lavette comme toi ».

    Sa mère baisse les yeux. Elle ne dit jamais rien quand son père le frappe ou se moque de lui. Elle fait comme si tout cela n’existait pas. Camille s’est vite rendu compte qu’il ne pouvait pas attendre de secours ou de soutien de sa part. C’est même le contraire. Il a l’impression qu’en se taisant c’est lui qui la protège. Quand il sera grand, il ne se mariera pas et il n’aura pas d’enfants. Pas la peine de risquer de rendre des enfants malheureux en prétendant qu’on les tape pour leur bien. C’est la meilleure ça. Il n’en revient pas que les adultes se donnent bonne conscience ainsi. N’importe quoi !

    Au collège, il y a un prof vachement sympa à qui il a expliqué qu’un de ses amis, qui n’osait pas venir, avait des problèmes de pipi au lit. Il n’allait quand même pas dire que c’était lui, il a sa fierté. Le prof lui a répondu que c’était souvent lié à la peur, à un besoin d’avoir son espace à soi bien sécurisé. En rentrant, Camille a proposé de laisser la chambre à son jeune frère et de s’installer dans l’arrière-cuisine désaffectée. Et Oh, surprise, ses parents ont dit oui. C’est plus petit mais ça oblige à traverser toute la maison et il a le temps d’entendre si quelqu’un vient. Et en plus, il y a une porte très dure à ouvrir parce qu’elle a gonflé et qui est équipée d’un verrou. Depuis qu’il est dans sa nouvelle chambre, Camille dort mieux. Son père n’a tenté d’ouvrir la porte qu’une seule fois mais comme il n’a pas réussi à l’ouvrir il est passé à autre chose et l’a oublié. Ouf ! Depuis, il ne fait plus pipi au lit même si le moindre bruit le réveille encore. Plus tard, il sera Profiler car il a développé des antennes pour sentir les ambiances et repérer les tordus.

    Conte écrit par Sylvie Bergeron

     

     

  • Le parrainage : une histoire d’amour

    Lorsqu’il y a 5 ans, mon mari et moi-même avons décidé de parrainer un enfant au Népal, l’idée était d’accompagner un enfant dans son éducation et sa survie. Nos enfants étaient grands, et nous avions une certaine affinité avec les réfugiés tibétains.bal bahadur jan 09.JPG

    5 ans plus tard, les liens se sont créés au fil des lettres, de rares photos, de dessins reçus et aussi des résultats scolaires qui nous impliquent dans son devenir. Notre filleule Jamuna a maintenant 14 ans. Depuis 1 an, nous avons choisi de répondre présents à un appel urgent de parrainage de l’association qui cherchait à faire sponsoriser des enfants en situation dramatique. C’est donc un nouveau filleul  de 8 ans –Bal Bahadur- qui est venu prendre une place dans notre cœur.

    Pour la première fois cette année, nous avons décidé –malgré la crise- de nous rendre au Népal et de rendre moins virtuels ces enfants du bout du monde que nous portions dans notre cœur. Les rencontres ont été réussies : simplicité, regards, balades ensemble et petits cadeaux échangés. Nous comprenons mieux le sens de notre parrainage et de notre engagement dans la durée (à qui et à quoi sert notre argent). Nous avons également envie de partager notre expérience et de dire que oui, c’est possible d’aider avec peu et de faire une différence dans la vie d’un être.

    L’association que nous pouvons recommander pour son sérieux : www.solhimal.org

    Voir album Népal 2009 ci-contre (colonne de droite).

     

  • Stage "Gérer son stress et ses émotions"

     

    cerveau.gifLa vie personnelle et professionnelle est largement pourvoyeuse de facteurs de stress.

    En entreprise, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 72 % des salariés « souffrent » de stress (sondage CSA). Or, le stress a un coût en termes de dépenses de santé, d’absentéïsme, de baisse de qualité, etc… Cela représenterait en France 3% du PIB (soit 60 milliards d’euros).

    A titre personnel, le stress a un « coût » non négligeable en termes de qualité relationnelle, de bien-être et de santé (anxiété, déprime, dépression, problèmes de sommeil, de peau, de dos, etc…).

    Même si l’on considère que le stress permet de s’adapter au changement et aux pressions incontournables, il devient vital d’apprendre à le gérer plutôt que de le subir.

    Comment ?  en instaurant une juste distance entre le facteur stressant et soi. Cette stratégie fait tomber la pression, optimise l’adaptation et permet l’expression des ressources créatives de chacun.

    Gérer son stress, c’est prendre conscience du décalage entre nos représentations et la réalité. C’est apprendre à mieux se connaître, à définir ses priorités et à écouter et à gérer ses émotions. C’est sortir du sentiment d’impuissance…

    Je propose 2 formats de stages selon les disponibilités de chacun en 2009

    • 2 jours en week-end -  mai (9-10) - août (8-9) - octobre (24-25) ou
    • 3 h en soirée de 20h à 23h ou de 19h à 22h (5 ateliers au total avec le même groupe)

    Tarifs

    240 euros TTC pour les particuliers
    180 euros TTC pour les RMIstes ou les étudiants
    700 euros HT / personne pour les entreprises

    => autres dates sur demande.

    Bibliographie :

    • Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent de Stephen R. Covey
    • Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse de David Servan-Schreiber