J’ai envie de partager avec vous un texte qui m’a été lu ce week-end par une collègue toute ronde alors que nous échangions sur la thématique du CORPS... Il a circulé sur le net mais je ne résiste pas à l’envie de vous le transmettre !
Il y a quelques temps, dans une ville, en France, figurait sur une affiche de vitrine d’un gymnase, sous l’image d’une jeune fille spectaculaire, la question :
Cet été veux-tu être sirène ou baleine ?
Voici la réponse d’une anonyme :
"Chers Messieurs,
Les baleines sont toujours entourées d'ami/es. Elles ont une vie sexuelletrès actives et lorsqu'elles ont des baleineaux leurs câlins les enchantent. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et se goinfrent sans complexe de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers et en découvrant des lieux aux noms magiques : Patagonie, mer de Barens, récifs de Polynésie .... . Les baleines chantent à merveille et enregistrent des CD. Elles sont impressionnantes et leur seul prédateur est l'homme (au masculin) !
Les sirènes n'existent pas. Si elles existaient, elles encombreraient les salles d'attente des cabinets de psychiatrie parce qu'elles auraient un grave problème d'identité : "femme ou poisson" ? Elles n'ont pas de vie sexuelle parce qu'elles tuent les hommes qui les approchent (et une femme qui sent le poisson...). De toute façon, elles feraient comment ? Donc elle n'ont pas d'enfants non plus. Elles sont jolies et spectaculaires, certes, mais seules et tristes.
A cette époque où les journaux nous mettent en tête que seules les minces sont jolies, qu'il n'y a pas d'avenir si ce n'est en mini bikini, je préfère profiter de la vie, d'une glace avec les enfants, d'un dîner avec un amoureux, de gâteaux avec les copines. »
Si j’écoute mon corps, si je lui donne ce dont il a besoin pour satisfaire son bien-être et sa survie, si je sais prendre soin de lui en lui accordant des pauses, du plaisir, de la douceur, du contact, du mouvement... alors je suis en vie.
Ne pas le respecter, c’est prendre le risque d’être sans ressort, anesthésié du ressenti, malade ou en dehors de l’alignement de l’Etre. Et les messages se font vite sentir... Traitons le comme notre meilleur ami, avec respect et bienveillance afin qu’il puisse nous servir au mieux à faire un bout de route sur cette terre et à exprimer ce que nous sommes :-)
J’avais décidé d’aller voir une comédie pour me changer les idées après avoir consulté un site Internet qui manifestement n’était pas à jour. J’arrive au guichet, je prends nos billets et surprise, on me remet un ticket pour un autre film « Même la pluie » ! Le caissier m’indique qu’il a aimé, et, comme j’ai déjà les billets, je m’engouffre dans la salle de cinéma en me disant que c’est peut-être un petit clin d’oeil du destin.
Camille a 12 ans. Au collège, il a plein de copains et malheur à celui qui le regarde de travers ou fait mine de se moquer de lui. Camille est un petit dur qui n’hésite pas à se coltiner avec les autres mecs, à leur écraser la truffe sur le bitume, à leur piétiner les guibolles, les sacs à dos de marque et les i-phones dernier cri. Il sait se faire respecter tout de même ! Les autres le regardent avec admiration et l’entourent comme s’il était un calife. Ça fait du bien. Ça compense…
A l'heure des prises de conscience planétaire, ce film vient nous interpeller sur les conséquences de nos actes et nous inviter à sortir de la passivité voire du défaitisme.
La vie personnelle et professionnelle est largement pourvoyeuse de facteurs de stress.