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Sylvie Bergeron - Psychothérapie et constellations - Page 33

  • Attention à ne pas perdre notre vie à la gagner

    gestion du temps,gestions des priorités,choix de vie,simplicitéVoici une petite histoire qui m'a été offerte il y a quelques années :

    Dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port.  Un américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui faut pour les pêcher.

     

    -       " Pas longtemps", répond le mexicain.

    -       " Pourquoi ne restez vous pas en mer plus longtemps pour en attraper plus ? " demande l'américain.

    -       Le mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à subvenir aux besoins de sa famille.

    -        L'américain demande alors ! " Que faites-vous le reste du temps ? "

    -       " Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie. "

    -       L'américain l'interrompt : " J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux aider. Commencez par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous achetez un gros bateau. Avec l'argent que vous rapporte ce bateau, vous en achetez un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous négociez directement avec l'usine, et pouvez même ouvrir votre propre usine. Vous quittez votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis New York, d'où vous dirigez toutes vos affaires. "

    -       Le Mexicain demande alors : " Combien de temps cela prend-t-il ? "

    -       " 15 à 20 ans ", répond l'américain ...

    -       " Et après ? " demande le mexicain.

    -       " Après, c'est là que ça devient intéressant ", répond l'américain en riant. « Quand le moment sera venu, vous introduirez votre société en bourse et vous gagnerez des millions... "

    -       " Des millions ? Mais après ? "

    -       " Après, vous pouvez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis ".

    Et vous, quelles sont les activités ou les pressions que vous pourriez mettre de côté pour vivre le moment présent avec ceux que vous aimez ? Postez vos commentaires sur le blog...

  • Constellations familiales - 3ème loi : Donner / Prendre

    donner,prendre,recevoir,constellations familiales,bordeaux,périgueux,montauban,loisJe vous ai fait attendre quelque peu pour écrire cette note. C’est qu’elle est loin d’être facile à rédiger et que cette loi a de nombreuses ramifications. Je vous en offre les principales… Donnez-moi vos commentaires à la fin !

    La dernière loi est sans doute celle qui rencontre le plus d’incompréhension, voire d’opposition. En effet, elle semble aller à l’encontre d’une valorisation du sacrifice ou du don gratuit, fort biens vus dans nos sociétés judéo-chrétiennes.

    Or, ce qui s’observe en constellations, c’est qu’il doit y avoir une recherche d’équilibre entre le DONNER et le PRENDRE dans une relation.

    Abordons tout de suite l’exception : la relation parents/enfants. En effet, les parents donnent et l’enfant prend. C’est dans l’ordre des choses. Comme l’enfant ne pourra jamais rendre ce qu’il a reçu à ses parents (la vie, les soins, etc…), il ne peut rétablir l’équilibre qu’en redonnant un jour à ses propres enfants ou en transmettant à d’autres ce qu’il a reçu. Par conséquent, les parents ne sont pas non plus en droit de revendiquer le «retour sur investissement» !

    En dehors de ce cas, tout déséquilibre peut signer la fin de la relation, s’il n’y a pas de possibilité ou d’envie de ré-équilibrage. De la même façon, une recherche d’équilibre parfait signerait la fin de la relation. Par exemple, si un ami me fait un cadeau de 100 grammes de chocolat un jour et que la fois suivante c’est moi qui lui fait le même cadeau, je lui indique que nous sommes quittes et que la relation peut s’arrêter.

    Dans les couples, pour que la relation grandisse en maturité, le volume d’échanges doit augmenter. Ainsi, le lien se renforce et l’amour grandit. Cela s’accompagne de joie, de paix et de légèreté. Parce que j’aime mon compagnon, je lui donne. Cela créé une pression chez lui qui l’invite à me donner un peu plus que ce qu’il a reçu. Ensuite, cela créé une pression chez moi qui m’incite à lui donner un peu plus et ainsi de suite… A l’inverse, un volume d’échanges restreint apporte peu de bonheur mais permet de rester « libre ».

    Précaution : ne pas donner plus que ce que l’autre est prêt à prendre et est capable de redonner, sinon le déséquilibre s’installe.

    Cas particuliers :

    • Donner sans prendre

    Cela permet de garder une position haute puisque l’autre est en dette. Au bout d’un moment, c’est celui qui ne peut rétablir l’équilibre qui en veut à l’autre et éventuellement rompt la relation.

    • Refuser de prendre

    Certains ne veulent rien devoir à personne et se sentent supérieurs voire différents. Mais ils vivent à l’économie et leur vie est vide et insatisfaisante. C’est notamment le cas des personnes souffrant de dépression.

    • Impossibilité ou incapacité de donner et donc de rendre (personnes disparues, handicap ou maladie de l’un…)

    Partout où l’équilibre des échanges et le redonner n’est pas/plus possible, le moyen de se libérer de la pression sera de donner à quelqu’un d’autre ce qu’on a reçu.

    Sinon, le remerciement sincère rétablit l’équilibre (quand il n’est pas là pour éviter de donner soi-même en retour !). Il s’agit de dire « Je prends avec bonheur et avec amour ».

    Rétablir l’équilibre au négatif

    Le besoin de justice et d’équilibre s’exprime aussi sur le volet négatif. Si quelqu’un me porte préjudice ou me fait souffrir, le besoin de réparation se manifeste tant du côté de la victime que du côté du coupable. Cette fois, l’équilibre doit se rétablir par un dommage en retour ou une demande de réparation, mais l’intensité doit être moindre. Sinon, dans un couple par exemple, la relation va s’arrêter.

    Si la « victime » pardonne à l’autre pour lui éviter d’assumer la responsabilité de sa faute et éviter le conflit, cela ne permet pas de résoudre le déséquilibre. Si quelqu’un pardonne, il se sent supérieur et l’autre ne peut redevenir son égal. Pour qu’il y ait réconciliation, la victime doit demander réparation et le coupable doit porter les conséquences de ses actes (il ne doit pas non plus demander pardon). Ainsi chacun garde sa dignité. Sinon, le « coupable » n’a plus qu’à partir.

    Parfois, réparer la faute ou le dommage n’est pas possible car c’est irréparable (mort…). Aucune action ne peut rétablir l’équilibre. Il ne reste plus qu’au coupable et à la victime à se soumettre au destin.

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    Ainsi s’achève ce premier cycle de transmissions sur les constellations familiales. Postez vos commentaires et remarques juste en dessous...sous l'article.

    J’espère qu’il vous a quelque peu éclairés. Pour en savoir plus, rien de plus fort que  de vivre une journée de constellations familiales grandeur nature ! La plaquette 2012 figure colonne de droite… Au plaisir de vous accompagner dans ce travail que je considère comme sacré.

  • Constellations familiales - 2ème Loi : la Hiérarchie

    constellations familiales,bordeaux,montauban,périgueux,lois,hiérarchie,appartenance,donner recevoir,donner prendreNous avons évoqué, dans un article précédent, la Loi d’Appartenance qui précise que nul ne peut être exclu de son clan, quelle que soit son attitude. En effet, toute exclusion va entraîner des conséquences sérieuses pour un ou plusieurs descendants. Ils ne pourront pas vivre pleinement leur propre vie et reprendront à leur compte le destin de leur ancêtre.

    La 2ème Loi stipule qu’il y a une HIERARCHIE de places dans les familles, en fonction de l’ordre d’arrivée. Lorsque cette loi n’est pas respectée, des conflits et des rivalités vont émerger, renversant l’équilibre familial. Je vais évoquer ci-après quelques prévalences relatives à la hiérarchie dans les familles :

    • Les parents précèdent les enfants. Par conséquent, les parents doivent être respectés et honorés par leurs enfants à qui ils ont transmis la vie et dont ils ont pris soin, avec les capacités qui étaient les leurs. Ainsi, un enfant qui se croit supérieur à son parent, qui le juge ou le prend en charge (sauf cas des personnes âgées), qui veut se sacrifier pour sauver son parent, se place au-dessus de son parent et ne respecte pas la hiérarchie.
       
    • Les frères et sœurs (y compris les fausses couches et enfants décédés) ont chacun leurs places, selon l’ordre d'arrivée. Ceci est également vrai lorsqu’il y a des enfants issus de différents lits. Chacun a une place selon sa date de naissance. Ainsi, le 1er enfant d’un nouveau couple pourra être le 1er pour la mère et le 2ème pour le père. Celui qui se place au-dessus de ses aînés, ou qui ignore l’existence d’enfants issus d’autres lits, s’expose à générer des conflits et à avoir des difficultés à trouver sa propre place dans la vie.
       
    • En cas de couple recomposé, les enfants du premier couple passent avant le nouveau conjoint. Les enfants du nouveau couple, eux, passeront après les enfants du premier couple, puis du couple de leurs parents. Concrètement, cela signifie qu’une 2ème épouse qui serait jalouse de la fille de son nouveau partenaire ne respecterait pas sa place. Certes, c’est elle l’adulte et elle a certaines prérogatives, mais l’enfant du 1er lit est prioritaire et son conjoint se doit de lui accorder du temps de façon privilégiée, par exemple.
       
    • Le premier partenaire (ou 1er amour) et les suivants ont chacun leur place. Si je veux avoir une chance d’être heureux dans mon nouveau couple, il est important que je respecte le ou les précédents partenaires. Cela ne veut pas dire que j’apprécie leurs comportements mais que j’honore leurs places et le fait que mon conjoint ait pu grandir grâce à lui/eux. En cas de non-respect, c’est un enfant du nouveau couple qui pourra s’identifier avec le précédent partenaire et vivre une relation de rivalité, de colère ou de tristesse avec l’un ou les deux parents.
       
    • Les parents biologiques précèdent les parents adoptifs et doivent donc être honorés, quelles qu’aient pu être les conditions de l’abandon de l'enfant.

    Cette règle prête souvent à controverse. En effet, il ne s’agit pas d’accorder une place selon l’amour que l’on porte à quelqu’un, mais de respecter un ordre, celui de la hiérarchie. Les deux premières lois sont souvent interdépendantes : par exemple, si j'ignore l'existence d'un enfant mort-né (non respect de la loi d'appartenance), cela décale aussi ma place (problème de hiérarchie). Nous verrons lors d'un prochain article qu’elles s’articulent également avec la 3ème Loi, celle du Donner/Prendre, encore appelée celle du Donner/Recevoir.

  • Constellations familiales – 1ère loi : l’appartenance

    banc de poissons.jpgJe démarre -avec cet article- un cycle de transmission de connaissances sur les constellations familiales. Une sorte de pré-digestion de tous les livres que j’ai lus sur ce thème et de ma pratique en tant que constellatrice. J’espère qu’il vous permettra de mieux appréhender cet outil que, pour ma part, je trouve sacré, car il nous met en contact avec des Lois universelles souvent méconnues et une dimension qui nous dépassent.

     La 1ère grande Loi donc est celle de l’APPARTENANCE.

    Elle signifie que nul ne peut être exclu de son clan. Et par appartenance, on entend le DROIT d’appartenir à un système familial, d’y avoir une place, d’y être vu et reconnu (ce qui ne veut pas dire être apprécié). D'ailleurs, l'enfant fait tout ce qu'il peut pour appartenir à son système, adoptant inconsciemment les systèmes de valeurs et de croyances, les comportements du milieu dans lequel il baigne. C'est à ce prix qu'il pense pouvoir être aimé et reconnu. C'est ainsi qu'il se préserve de la culpabilité et du rejet.

    Qui donc peut appartenir à un système familial ?

    Tous vos ascendants et descendants bien sûr, vivants et morts ainsi que votre fratrie et votre conjoint.

    • C’est ainsi que les enfants morts en bas âge ou morts-nés et les fausses couches appartiennent au système.
    • Les oncles et tantes, ainsi que grands oncles et grandes tantes en font également partie.

    Toute personne dont le destin a été lié au système : par exemple, des personnes spoliées, sacrifiées ou tuées par quelqu’un de votre famille, une nourrice qui a tenu une place particulière dans la famille, des parents adoptifs et des enfants adoptifs, des parents biologiques s’il y a eu des adoptions dans la famille, etc…

    Quelles sont les raisons qui amènent le système à exclure ou rejeter certains membres de la famille ?

    Tout ce qui peut avoir engendré de la culpabilité, de la honte ou une trop grande souffrance peut être refoulé par le système et générer des non-dits et de l’exclusion.

    • Ainsi, les personnes mortes en couches, les suicidés, les handicapés, les meurtriers, les personnes ayant fait de la prison, les femmes tondues après la guerre, etc… sont souvent occultés par le système et de ce fait non reconnus.

    Or nous verrons plus tard, que le système ne supporte pas l’exclusion et que dans ce cas un « innocent », un descendant de cette personne exclue, se chargera de son destin pour montrer qu’il y a un exclu à accueillir. Tant que sa place ne lui sera pas rendue, « l’innocent » vivra une vie par procuration, reproduisant les problématiques de son aîné et vivant une vie, ressentant des émotions qui ne lui appartiennent pas.

    Lors de mon prochain article, nous découvrirons que cette première loi s’articule également avec une autre Loi LA HIERARCHIE.

  • Vivre sans attentes, pas facile !

    sablier homme.jpgSimone a 2 enfants et déjà 3 petits-enfants. Ses longues journées se passent dans l'attente que l'un d'entre eux veuillent bien l'appeler, passer la voir, donner des nouvelles d'une vie qui bouge... ailleurs. Elle se démène pour leur rendre service, pour être disponible pour eux, pour faire passer leurs besoins avant les siens.

    Alors, forcément, elle est souvent déçue ! L'équilibre entre ce qu'elle donne, sur un mode "oubli de soi", et ce qu'elle reçoit ne lui paraît pas équitable. Elle a le sentiment de beaucoup donner et de ne rien ou peu recevoir. Et ça la ronge... Elle est malheureuse, triste et seule.

    Evidemment, de son côté, son fils vit mal ses allusions aux peu d'appels qu'il lui passe, au peu de temps qu'il lui consacre, à ce qu'elle appelle de l'indifférence. Au début, il appelait de bon coeur pour avoir de ses nouvelles et lui faire partager les anecdotes de sa vie professionnelle ou familiale. Puis, de reproches voilés en attentes insatisfaites, il a pris du recul. Oh, non pas sans une certaine culpabilité. Mais, il se préserve d'une pression qu'il ressent comme insupportable. Sa vie est ailleurs, avec sa femme et ses enfants, avec son travail et ses amis. Certes, il est (un peu) reconnaissant de ce que ses parents lui ont donné mais tout ça c'est derrière lui et les attentes (ou reproches) de sa mère lui pèsent. Comme si le vide affectif dans lequel elle vit ne pouvait jamais se remplir. Comme si tout ce qu'il lui donne était trop peu. 

    Simone se sent victime, alors que ce sont ses attentes qui lui font mal. Elle se sent dépendante des autres pour aller bien. En passant devant la librairie du quartier, elle a aperçu dans la vitrine un livre de Guy Corneau "Victime des autres, bourreau de soi-même". Ca l'a interpellée mais elle ne s'est pas sentie concernée... Victime oui, bourreau non ! Drôle de titre... Heureusement, qu'elle a sa petite-fille à qui elle peut se confier et qui la comprend. Auprès d'elle, elle peut pleurer et raconter ses frustrations, son incompréhension du mode de fonctionnement des autres. Ce n'est pourtant pas grand chose ce qu'elle demande !

    Simone est si malheureuse qu'elle ne peut pas entendre que, sans le vouloir, ses attentes ont créé de la pression chez ceux qu'elle aime. Elle a tellement d'amour dans le coeur pour les autres qu'elle ne peut s'aimer et se faire du bien de façon autonome.

  • Un Homme pas comme les autres : Nick Vujicik

    J'ai visualisé une vidéo sur Youtube qui m'a beaucoup touchée et qui a déjà inspiré de nombreuses personnes. Vous y verrez comment un Homme, animé par la conscience de qui il est, peut s'accomplir malgré (ou grâce) à son handicap de naissance. Il ne propose pas de relativiser notre "souffrance" par rapport à la sienne, mais de comprendre que nous sommes tous des Humains en devenir et que nous pouvons faire le choix de composer notre propre mélodie avec ce que la vie nous a donné. Le reste se passe de mots et c'est à découvrir...

    Le blog (ou mes compétences en informatique !) ne me permet pas d'afficher correctement la vidéo "Leçon de vie". Alors vous pouvez la voir sur Youtube en tapant : http://www.youtube.com/watch?v=w1HerEZc_JM&feature=player_detailpage