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Confiance en soi - Page 5

  • L’estime de soi et la confiance en soi

    Notre éducation judéo-chrétienne nous a appris à aimer les autres et à nous oublier. Or, la capacité à aimer un autre est intimement liée à l’amour que l’on se porte.

    « L’amour de soi et l’amour des autres ne sont pas des alternatives. Au contraire une attitude d’amour envers soi-même se rencontrera chez tous ceux qui sont capables d’aimer les autres ».

    Eric FROMM.

    Certains considèrent que l’égoïsme et l’arrogance sont équivalents à l’estime de soi et à la confiance en soi. Or il y a une différence entre une personne qui se sur-valorise et affiche, coûte que coûte, une image positive d’elle-même et une personne qui s’estime vraiment.

    « Les personnes qui ont une estime de soi réellement élevée pensent qu’elles sont compétentes et dignes d’être aimées. Les personnalités narcissiques prétendent avoir une estime de soi très élevée mais elles en fait incertaines à propos de leur valeur. Par conséquent elles sont obligées d’asseoir leur vision d’elles-mêmes sur des activités compensatoires. Elles compensent souvent leur doute sur elles-mêmes en essayant de dévaloriser les autres. »

    William JAMES

    Quant à Nathaniel BRANDEN, il appelle l’estime de soi : "le système immunitaire de la psyché".

    L’estime de soi est donc l’appréciation favorable de soi-même. Il s’agit  d’un jugement porté sur soi.

    La confiance en soi relève quant à elle dune conviction : elle motive un individu pour agir.

    Par contre, elle est interactive entre le monde et soi. Quand vos actions vous mènent à l’échec, au rejet et à la souffrance, votre confiance en vous s’en trouve altérée.

    Par contre, si vous avez une haute estime de vous-même, vous saurez affronter les difficultés et les problèmes avec une certaine détermination.

    La persévérance pré-suppose que la réussite est possible. 

    Une personne qui a une pauvre estime d’elle-même, recherchera la sécurité et s’en tiendra au moindre effort pour ne rien bouleverser de son système de croyances et par peur de s’affaiblir encore.

    Et vous ? Quel jugement portez-vous sur vous-même ? Quel amour vous accordez-vous ? Comment prenez-vous soin de vous ?

     

     

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  • Peut-on avoir trop confiance en soi?

    herisson[1].gifNi hérisson, ni paillasson !

    Vous redoutez de prendre de nouvelles responsabilités ? Vous vous comparez sans cesse aux autres et considérez souvent qu’ils ont plus de valeur que vous ? Vous avez du mal à exprimer une demande, à poser vos limites ? Vous doutez de la sincérité d’un compliment qui vous est fait ? Vous oscillez entre autoritarisme et passivité ? Vous êtes agressif et ne savez pas pourquoi ? Vous voulez toujours avoir raison ?

    Si vous avez répondu « oui » à l’une ou l’autre de ces questions vous êtes invités à restaurer ou à développer votre confiance en soi.

    Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, le déficit de confiance en soi affecte aussi bien les personnes dites « réservées » que les personnes ayant une attitude génératrice de conflits. Selon certaines études, 60 % des individus manqueraient de confiance en eux. Nathaniel Branden –psychologue mondialement réputé dans ce domaine- affirme que la confiance en soi n’est pas innée mais s’acquiert.

    Or, posséder une bonne confiance en soi est une question de survie pour relever les défis professionnels et personnels du monde moderne. 

    La confiance en soi ? Qu’est-ce que c’est ?

    C’est n’être ni passif, ni agressif. C’est se respecter et respecter autrui. C’est percevoir que vous pouvez faire face aux défis de votre quotidien. C’est avoir confiance en votre capacité à penser, apprendre, faire des choix, prendre des décisions, vous adapter aux changements…

    Et savoir que vous méritez le bonheur. Elle ne vient pas de l’extérieur, ni de votre patron, ni de vos parents, ni de vos amis car la sensation de confiance apportée par l’extérieur est éphémère et peu satisfaisante. En effet, de toutes vos opinions, celle que vous avez de vous-même est la plus importante.

    La confiance en soi est un acte d’éveil, suivi d’une pratique quotidienne qui consiste à reconnaître qui nous sommes et ne sommes pas, et à être honnête sur ce que nous découvrons.

    Quelqu’un peut-il avoir trop de confiance en soi ?

    En aucune façon. Il est très important de faire la distinction entre confiance en soi et arrogance. C’est le syndrome de ceux qui « en font trop » et se sentent obligés d’agresser l’autre ou de citer à tout bout de champ leurs diplômes, leurs relations célèbres ou leurs biens matériels. ? Pas facile, c’est vrai d’accepter que si l’on ne supporte pas l’autre, c’est qu’on ne se supporte pas soi-même.

    Identifier ses besoins, exprimer ses sentiments, dépasser ses blocages… La confiance en soi, ça se travaille !

  • Qu’est-ce qu’une croyance et quel est son impact sur l’estime de soi?


    croyances,postulats,modèle du monde,pnl,croyances limitantes,croyances aidantes,se reprogrammer,affirmations positivesVotre estime de soi ne se fonde pas en premier sur le mérite de ce que vous faites ou avez fait, mais sur le sentiment que vous êtes quelqu’un qui a de la valeur et de l’importance.

    L’estime de soi repose sur des postulats que vous avez sur vous-même, sur des croyances. Elles ont été apprises dans l’enfance et proviennent de tentatives précoces pour obtenir de l’attention des parents ou du fruit de vos expériences.

    Certaines croyances sont aidantes, d'autres sont limitantes voire enfermantes. Par exemple, vous pouvez entretenir sur vous-même la croyance : « Je suis nul, ne j'y arriverai jamais », ou bien « Je m’en sortirai toujours ». Ces croyances se présentent comme des convictions fortes, des vérités qui ne sont pas remises en question.

    Quand ces croyances sont négatives, vous acceptez les problèmes qu’elles vous causent, faute de voir qu’elles ne sont que des hypothèses plus ou moins utiles. En effet, la croyances fonctionne comme une paire de lunettes déformantes qui modifie votre perception du monde.

    L’ensemble des croyances que vous avez sur nous-même, les autres, la vie, l’amour, le travail, constitue votre « modèle du monde ». Aucun modèle du monde n’est plus vrai qu’un autre.

    Certains sont plus aidants que d’autres : avoir les croyances que l’on est capable d’affronter les difficultés de la vie, que toute situation est riche de possibles, que l’on mérite d’être aimé et de réussir, rend certainement la vie plus facile que d’entretenir les valeurs contraires (Je n’y arriverai pas, c’est bouché, personne ne s’intéresse à moi).

    Le système de croyances que vous avez se traduit généralement dans vos comportements, ce qui influe sur votre environnement. Ainsi, vous créez inconsciemment par vos comportements des situations qui correspondent à vos croyances et qui les vérifient. Et par conséquent, vous renforcez vos croyances !

    Face à une situation donnée, si je crois que pour moi, « tout est bouché », je ne verrai sans doute pas les solutions possibles, et je « constaterai » que décidément tout est bouché. En revanche, si j’ai la croyance qu’il y a toujours moyen de s’en sortir, il y a fort à parier que cette fois encore, je trouverai une bonne solution !

    Certaines personnes sont constamment critiques vis-à-vis d’elles-mêmes. Elles entretiennent la croyance que si elles arrêtent de se critiquer, elles n’auront plus aucune chance de s’améliorer. Pourtant, il y a une autre façon de s’améliorer.

    Vous pouvez commencer à identifier vos croyances limitantes puis vous « reprogrammer » par la répétition d’affirmations aidantes et réalistes.

    Par exemple, vous pouvez affirmer « Je mérite et j’ai le droit d’être aimé », « je suis une personne digne de respect », « j’ai de la valeur », « je vois la réussite dans tout ce que j’entreprends », etc. Si vous pesez 150 kg, ne dites pas "Je suis mince" (ce que vous ne pourriez absolument pas croire) mais "Je me rapproche chaque jour de mon poids idéal". Plus vous le répéterez avec conviction (même si au début vous n’y croyez pas), plus la croyance va s’installer et plus vous serez en mesure d’adopter des comportements cohérents avec ces nouvelles croyances et donc de changer votre environnement et votre vie.

    S’accepter, c’est être son propre ami et se traiter avec bienveillance, considération et respect 

     

    NB : Dans une prochaine note, je vous parlerai des 5 grandes croyances limitantes identifiées par la PNL.

    Pssitt : pensez à laisser un commentaire à la fin de cette note (il faut cliquer sur le mot commentaire en orange), sur vos expériences et les croyances limitantes que vous avez réussi à débusquer. Belle réussite à vous !

  • Comment mieux communiquer avec la Communication Consciente

    cnv,communication non violente,comment mieux communiquer,comment gérer les conflits,respect,bienveillanceL’art de la communication nécessite d’être mis en œuvre. Les méthodes ne manquent pas pour nous indiquer comment réussir à mieux s’exprimer, se faire comprendre, créer du lien avec notre interlocuteur, dénouer les conflits. Pourtant," l’autre" semble toujours évoluer dans un monde dont les portes d’accès sont bien peu accessibles !

    La Communication Consciente, appelée aussi Communication Non Violente (CNV), vise à mettre en place une communication respectueuse de soi et de l’autre. Bien que parfois caricaturale dans sa mise en œuvre, elle a l’immense mérite d’inviter à une posture (de respect, d’écoute, de connection) et de proposer une méthode d’expression en 4 étapes :  

     

    1. Observer et partir des FAITS, de la situation.
    2. Identifier puis exprimer les SENTIMENTS que la situation et les faits provoquent. Cela suppose de faire le tri entre les sentiments, les jugements et interprétations.
    3. Clarifier le BESOIN qui est touché derrière le sentiment.
    4. Faire une DEMANDE concrète et négociable, exprimée de façon positive et précise.

     Ce qui peut donner concrètement :

     « Lorsque tu me dis que je suis « nul » pour peindre les volets, je me sens blessé. J’ai besoin de soutien de ta part pour apprendre et que tu me dises concrètement comment je peux m’améliorer progressivement. »

     Pas évident non ?

     Les écueils sont nombreux :  

    • éviter les jugements de l’autre en retour ou les interprétations (il fait ça, donc ça veut dire ça)
    • dire JE plutôt que le TU QUI TUE
    • développer son vocabulaire autour du RESSENTI, car ce n’est pas culturel d’exprimer ce qui se passe pour nous
    • redécouvrir nos besoins :
      • physiologiques
      • de sécurité
      • de compréhension
      • de créativité
      • d’amour, d’intimité
      • de jeu
      • de repos, de détente, de récupération
      • d’autonomie
      • de sens, de connection, etc...
    • sortir de la lutte de pouvoir et de la compétition (du qui a tort et qui a raison !)
    • sortir de la peur de se dévoiler, d’être manipulé, d’obtenir un refus face à sa demande, etc...
    • formuler une demande de façon constructive et pas un exigence (ce que je souhaite et non ce que je ne veux pas, car le cerveau n’entend pas la négation !)

    Pour en savoir plus, je vous recommande 2 livres de référence sur la CNV (cliquez sur le lien si vous voulez accéder au complément d'information sur Amazon) :

    • Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) : Introduction à la Communication Non Violente de Marshall-B Rosenberg 
       

     et

    • Cessez d'être gentil, soyez vrai : être avec les autres en restant soi-même de Thomas d'Ansembourg
     
    Belle lecture !

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  • Voici qui je suis !

    «J'avais peur à une certaine époque que les gens disent: "Pour qui se prend-elle?" Maintenant, j'ai le courage de me lever et de dire: "Voici qui je suis."»
    – Oprah Winfrey


     

    Je partage avec vous l'écrit du jour de Marie Pier, une belle âme dont je me sens proche... Et si vous n'êtes pas encore abonnés à "Matin Magique" inscrivez-vous vite à  
    http://www.matinmagique.com (sans frais).

     
    On craint parfois de briller un peu trop intensément, d’occuper trop d’espace… de se prendre pour un autre, comme on dit. Or, cet «autre» qui nous semble si beau et si grand n’est rien de moins que notre être profond qui nous appelle à lui. Et si on ne se sent pas à la hauteur, il est d’autant plus important de se précipiter à sa rencontre et de lui faire une place dans notre vie. ;-) 

    Mantra du jour: «Voici qui je suis.» 

    Passez une magnifique journée !