Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sylvie Bergeron - Psychothérapie et constellations - Page 3

  • Caroline, accro à son i-phone ?

    Caroline a 24 ans. Elle est étudiante en lettres et a de nombreux amis qu’elle voit régulièrement. A chaque fois qu’elle les quitte, elle leur envoie -grâce son i-phone- des SMS capitaux comme « c’était cool hein ! » « on se voit demain » « tu fais quoi ? » « je suis trop vénère de bosser ce soir » ou des MMS d’elle en train de réviser avec son chat sur le clavier. Une façon de rester en contact avec sa tribu. Rien de grave quoi ! Ca lui permet aussi de se la péter devant les copines. Une façon de montrer : « Il y a des gens qui m’aiment moi ! ».

    Lorsqu’elle est avec ses proches, elle reçoit des SMS d’autres amis qui ne sont pas là. Alors, elle leur répond. Ça énerve ses parents qui se demandent s’il ne vaut pas mieux communiquer avec elle par mobile plutôt que de lui parler en direct ! Au moins, elle ne pourrait plus répondre à d’autres personnes en même temps… Quoique !

    addiction,telephone,solitude,vide,stress,angoisse

    Son téléphone bipe aussi pour qu’elle intervienne dans différents espaces virtuels qui nécessitent des actions régulières. Ce n’est pas compliqué, son i-phone reste toujours dans sa main, au cas où ! Tantôt, elle a les écouteurs sur les oreilles pour écouter de la musique, tantôt pour écouter/répondre aux messages. Elle dégaine plus vite que son ombre. Même quand elle se couche, le téléphone reste à portée d’œil et de main car il sert de réveil et, on ne sait jamais, quelqu’un pourrait lui envoyer un SMS avant qu’elle ne sombre dans le sommeil.

     

    Lire la suite

  • Quelle différence entre être « représentant » et « constellé » ?

    Chaque atelier de constellations familiales que j'organise sur 1 journée comporte 10 "constellés" et potentiellement 3 "représentants".

    La constellation familiale consiste à placer dans l'espace des personnes ou "représentants" qui vont se glisser dans la peau d'un membre de la famille, choisi en fonction de la problématique du "constellé". Ces "représentants" sont en général choisis au feeling par le "constellé".

    C'est la position, le sens du regard et la relation des "représentants", les uns par rapport aux autres, qui va apporter des informations (ressentis, sensations corporelles, émotions) et guider le travail du constellateur ou de la constellatrice, au service du "constellé".

    Lire la suite

  • Vous avez dit « susceptible » ?

    Etre susceptible c’est se sentir blessé, vexé face aux propos ou aux attitudes des autres. Cela révèle une blessure narcissique ancienne : de ne pas avoir été aimé pour ce que l’on est, de ne pas avoir été valorisé, d’avoir été rejeté ou abandonné dans le passé voire humilié.

    « Tu devrais couper tes cheveux. Je suis sûr que cela t’irait bien dit Bertrand à son épouse Nicole en passant devant une affiche publicitaire. Elle le regarde, blêmit et se demande pourquoi il lui dit ça. Est-ce qu’elle est moche avec sa coupe au carré ? Est-ce qu’elle ne lui plaît déjà plus ? Elle se retient de lui faire une remarque et plonge dans le mutisme ce qui l’étonne. On ne peut rien te dire rétorque-t-il ! C’est usant à la fin. Nicole s’en veut de réagir ainsi mais ne sait pas comment faire autrement.»

    Cette blessure conduit à adopter des comportements inappropriés d’agressivité, de dévalorisation, de bouderie, d’autopunition et à ressentir des émotions douloureuses : honte, culpabilité, colère, tristesse.

    Lire la suite

  • Il faut lâcher prise !

    Ca y est! J'ai décidé de lâcher prise, d'arrêter de vouloir tout contrôler, d'anticiper tout et de flipper dès que les choses ne se présentent pas comme prévu.

    J'ai lu un article sur le lâcher prise et ça m'a bien parlé. Moi, je suis une adepte du self-control ! Ca m'a rendu de grands services d'ailleurs. J'ai ainsi évité d'être trop agressive avec mon manager et d'envoyer tout péter !

    Léonie, ma grande amie, m'a dit : - Bernadette, tu envoies un message contradictoire à ton cerveau (une injonction paradoxale) en disant "il faut lâcher prise". Car si tu dis "il faut", tu contrôles. Et, justement, le lâcher prise, c'est tout le contraire. Décidément, ce truc n'est pas évident !

    Lire la suite

  • La femme au chapeau violet !

    image de soi,corps,estime de soi,confiance en soiCette histoire a beaucoup circulé sur le net. Elle m'a parlé et je voulais la partager avec vous....

    Quand Elle se regarde dans son miroir:

     À 3 ans :

    Se regarde et voit une reine.

     À 8 ans :

    Se regarde et voit Cendrillon ou la Belle au bois Dormant.

     À 15 ans :
    Se regarde et voit Cendrillon, la belle au Bois Dormant, une actrice de cinéma. Ou bien , si elle est dans ses mauvais jours, se voit grosse, laide, pleine de boutons et dit "Maman, je ne peux pas aller à l'école comme ça !" .

     À 20 ans :

    Se regarde et se voit trop grosse/trop mince, trop petite/trop grande, les cheveux trop raides/trop frisés, mais décide de sortir quand même!

     À 30 ans :

    Se regarde et se voit trop grosse/trop mince, trop petite/trop grande, les cheveux trop raides/trop frisés, mais décide qu'elle n'a pas le temps de les arranger et sort quand même !

     À 40 ans :

    Se regarde et se voit trop grosse/trop mince, trop petite/trop grande, les cheveux trop raides/trop frisés mais se dit qu'au moins elle est propre et sort quand même !

     À 50 ans :

    Se regarde et se dit : "C'est moi", sourit et sort où bon lui semble !

     À 60 ans :

    Se regarde, se dit que bien des gens ne peuvent même plus se voir dans le miroir, sourit, sort et va conquérir le monde !

     À 70 ans :

    Se regarde et voit l'expérience, l'habileté... Elle sourit et sort profiter de la vie !

     À 80 ans :
    Ne se regarde plus autant dans le miroir, met son petit chapeau violet et sort juste pour le plaisir de voir le monde !

    Et si chacun(e) prennait son petit chapeau violet plus tôt !

  • Que faisons-nous de nos talents ?

    Manon est triste. Contrairement à son frère qui sait jouer du piano de façon incroyable et à sa soeur qui est une pointure dans le monde du jeu d'échecs, elle ne sait rien faire de spécial. Elle se trouve fade et sans intérêt ! - "Je n'ai aucun talent", se lamente-t-elle...

    Pourtant, Manon a bien des talents qu'elle ignore ou qu'elle n'a pas encore développés. Par exemple, elle attire les confidences de ses amies. Elle a cette capacité d'écoute et de bienveillance qui attire à elle tous ceux qui l'entourent. Par exemple encore, elle a cette virtuosité d'organiser des pique-niques moquettes avec ses copines qui font parler d'eux bien longtemps. Elle sait mettre du rire et de la bonne humeur partout où elle passe et auprès d'elle, chacun se sent important et repart revigoré.

    C'est que Manon n'a pas bien compris ce qu'est un talent ! Ce n'est pas nécessairement une qualité artistique ou un classement particulier. C'est quelque chose qu'elle sait faire comme elle respire et que ceux qui l'observent et la connaissent trouvent super. C'est quelque chose auquel elle ne peut donner de la valeur parce que, pour elle, c'est facile ! C'est sa petite note à elle, ce qu'elle donne au monde et que personne n'a exactement à l'identique...

     

    Lire la suite