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Psychothérapie - Page 2

  • Continuer à aller mal : une façon de faire payer ses parents!

    Clémence est en colère. Une colère aussi vieille que ses cellules, une colère qu’elle connaît bien et qui la construite, une colère qui lui donne le droit d’être en colère contre tout ce qui la dérange : son patron, ses collaborateurs, son conjoint et même son chien !

    Clémence a bien des raisons d’être en colère. Elle a été maltraitée dans son enfance par son père et ne se souvient que des coups qu’elle a reçus, de la peur au ventre de ne pas savoir quand ils allaient tomber et pourquoi, du profond sentiment d’injustice qui alors l’habitait et l’habite toujours.

    Sa colère commence vraiment à lui poser problèmes. Ses collègues lui disent :  « on ne peut rien te dire, tu montes tout de suite dans les tours ! ». Son conjoint vient de poser un ultimatum : « si tu ne t’en occupes pas de cette colère, notre relation va mal se terminer. »

    Elle y a bien réfléchi, demandé discrètement quelques adresses autour d’elle et fait son choix au feeling. Grand saut dans l’inconnu pour sa première thérapie et la voilà face à son thérapeute (psycho quelque chose, elle ne sait plus), un homme qui plus est, qui commence ainsi :

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  • 3 principaux écueils dans un travail sur soi

    Le travail thérapeutique sur soi est une aventure intérieure où les lectures et l’accompagnement sont vraiment les bienvenus. Prendre le risque de sortir de ses habitudes, de plonger aux racines de nos souffrances, des les reconnaître, de les pacifier et de se redresser plus fort est un vrai challenge. Tous ceux qui entreprennent ce travail sont comme des chevaliers qui doivent apprendre à chevaucher leur propre dragon intérieur. 

    Sur ce chemin initiatique, il y a plusieurs écueils :

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  • Croyance limitante « Fais plaisir"

    Je vous invite à poursuivre votre découverte des croyances limitantes en ECOUTANT l'audio ci-après qui aborde la croyance limitante "FAIS PLAISIR". 



    podcast

    Pour ceux qui préfèrent la lecture, vous trouverez ci-après la retranscription de cet audio.

    Laissez-moi vos commentaires sous la note dans la rubrique "commentaire" (en orange) et si vous n'êtes pas encore inscrit à la Newslettercomplétez le formulaire en haut et à droite. C'est gratuit 

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  • "EMDR, la thérapie qui chasse les démons » - émission de RTS.ch

    émission tv,emdr,thérapieC'est grâce à une des lectrices de cette Newsletter, que je suis en mesure de partager avec vous le lien suivant.

    Vous trouverez ci-après un lien pour une émission qui a été faite en Suisse sur l'EMDR, technique que j'utilise également.

    Cette technique de désensibilisation par les mouvements oculaires ou mouvements alternatifs est utilisée dans de nombreuses indications : stress post-traumatique, phobies, problème de confiance en soi, deuil...

    Je vous invite à la découvrir, c'est vraiment bien mené et très pédagogique. 

    Bonne écoute !


    http://www.rts.ch/emissions/36-9/4230512-emdr-la-therapie-qui-chasse-les-demons.html

  • Qu’est-ce qu’une croyance et quel est son impact sur l’estime de soi?


    croyances,postulats,modèle du monde,pnl,croyances limitantes,croyances aidantes,se reprogrammer,affirmations positivesVotre estime de soi ne se fonde pas en premier sur le mérite de ce que vous faites ou avez fait, mais sur le sentiment que vous êtes quelqu’un qui a de la valeur et de l’importance.

    L’estime de soi repose sur des postulats que vous avez sur vous-même, sur des croyances. Elles ont été apprises dans l’enfance et proviennent de tentatives précoces pour obtenir de l’attention des parents ou du fruit de vos expériences.

    Certaines croyances sont aidantes, d'autres sont limitantes voire enfermantes. Par exemple, vous pouvez entretenir sur vous-même la croyance : « Je suis nul, ne j'y arriverai jamais », ou bien « Je m’en sortirai toujours ». Ces croyances se présentent comme des convictions fortes, des vérités qui ne sont pas remises en question.

    Quand ces croyances sont négatives, vous acceptez les problèmes qu’elles vous causent, faute de voir qu’elles ne sont que des hypothèses plus ou moins utiles. En effet, la croyances fonctionne comme une paire de lunettes déformantes qui modifie votre perception du monde.

    L’ensemble des croyances que vous avez sur nous-même, les autres, la vie, l’amour, le travail, constitue votre « modèle du monde ». Aucun modèle du monde n’est plus vrai qu’un autre.

    Certains sont plus aidants que d’autres : avoir les croyances que l’on est capable d’affronter les difficultés de la vie, que toute situation est riche de possibles, que l’on mérite d’être aimé et de réussir, rend certainement la vie plus facile que d’entretenir les valeurs contraires (Je n’y arriverai pas, c’est bouché, personne ne s’intéresse à moi).

    Le système de croyances que vous avez se traduit généralement dans vos comportements, ce qui influe sur votre environnement. Ainsi, vous créez inconsciemment par vos comportements des situations qui correspondent à vos croyances et qui les vérifient. Et par conséquent, vous renforcez vos croyances !

    Face à une situation donnée, si je crois que pour moi, « tout est bouché », je ne verrai sans doute pas les solutions possibles, et je « constaterai » que décidément tout est bouché. En revanche, si j’ai la croyance qu’il y a toujours moyen de s’en sortir, il y a fort à parier que cette fois encore, je trouverai une bonne solution !

    Certaines personnes sont constamment critiques vis-à-vis d’elles-mêmes. Elles entretiennent la croyance que si elles arrêtent de se critiquer, elles n’auront plus aucune chance de s’améliorer. Pourtant, il y a une autre façon de s’améliorer.

    Vous pouvez commencer à identifier vos croyances limitantes puis vous « reprogrammer » par la répétition d’affirmations aidantes et réalistes.

    Par exemple, vous pouvez affirmer « Je mérite et j’ai le droit d’être aimé », « je suis une personne digne de respect », « j’ai de la valeur », « je vois la réussite dans tout ce que j’entreprends », etc. Si vous pesez 150 kg, ne dites pas "Je suis mince" (ce que vous ne pourriez absolument pas croire) mais "Je me rapproche chaque jour de mon poids idéal". Plus vous le répéterez avec conviction (même si au début vous n’y croyez pas), plus la croyance va s’installer et plus vous serez en mesure d’adopter des comportements cohérents avec ces nouvelles croyances et donc de changer votre environnement et votre vie.

    S’accepter, c’est être son propre ami et se traiter avec bienveillance, considération et respect 

     

    NB : Dans une prochaine note, je vous parlerai des 5 grandes croyances limitantes identifiées par la PNL.

    Pssitt : pensez à laisser un commentaire à la fin de cette note (il faut cliquer sur le mot commentaire en orange), sur vos expériences et les croyances limitantes que vous avez réussi à débusquer. Belle réussite à vous !

  • Les 12 règles d’or parentales !

    éduquer son enfant,règles,double contrainte,codage croisé,cohérence,cadreVoici quelques pistes pour grandir en tant que parents car nous éduquons nos enfants et eux ils nous élèvent !

     

    1. Gratifier la cohérence et ne pas cautionner l'incohérence. C'est à dire encourager les comportements qui vont bien et relever ceux qui posent problème. Cela veut dire aussi, ne pas fermer les yeux sur ce qui ne va pas pour préserver la relation OU ne pointer QUE ce qui ne va pas !
       
    2. Réhabiliter le droit à l'erreur. Nous apprenons en osant faire et donc en faisant des erreurs. Celles-ci ne sont que des opportunités de rectifier le tir et de continuer à avancer en tirant les enseignements nécessaires.
       
    3. Laisser l'enfant vivre pleinement chaque étape de sa vie d'enfant. Pour prendre une métaphore, ce n'est pas en tirant sur une carotte qu'on la fait grandir plus vite. Je ne confie donc pas de responsabilité à l'enfant au-dessus de son âge, je ne me confie pas à lui (c'est moi l'adulte et lui l'enfant, il n'est pas mon confident). Il a aussi le droit de rêver et de ne RIEN faire car ça le nourrit (tout comme nous d'ailleurs, bien que nous l'ayons oublié).
       
    4. Respecter les rites de passage et les fêter. Nous manquons trop de rites qui marquent un passage entre un avant et un après. Par exemple, la jeune fille qui a ses premières règles est en train de vivre un passage. Cela peut donner l'opportunité de créer un moment priviligié (cadeau, sortie, etc...) entre elle et sa mère ou entre elle et les femmes de sa famille.

    5. Poser un cadre et des limites : les faire respecter et les maintenir en permanence. Evidemment, le cadre et les limites vont évoluer en fonction de l'âge de l'enfant. En revanche, rien n'est plus insécurisant pour l'enfant que l'absence de limites ou un cadre qui change tout le temps de façon aléatoire.

    6. Mettre son enfant face aux conséquences de ses actes.

    7. Fêter les victoires de l'enfant (ne pas le priver de ses victoires). Il s'agit de ne pas minimiser son succès, ni de pointer ce qu'il aurait pu faire mieux ! Ou encore, de ne pas s'attribuer sa réussite (c'est grâce à moi s'il a obtenu 16/20 !)

    8. Ne pas se servir de son enfant pour cautionner nos propres incohérences et stratégies d'évitement. Exemple : c'est à cause de lui si...

    9. Eviter de créer et d'entretenir des messages contradictoires (double-contrainte et codage croisé). Exemples : "si tu m'aimes, restes avec moi au lieu d'aller voir tes amis" (double-contrainte) ou encore "j'aime quand tu es obéissant" (codage croisé = je reconnais quelque chose que mon enfant n'est pas fondamentalement et par conséquent, je ne reconnais pas ce qu'il est).
       
    10. Laisser son enfant découvrir le plaisir en dehors des jupes parentales. Lui aussi a son jardin secret.

    11. Eviter de créer et d'entretenir des secrets de famille (ou les gérer avec responsabiité lorsqu'ils sont inévitables). De toute façon, l'enfant est une grosse éponge. Il capte tout au niveau corporel, émotionnel, non verbal et il sait déjà sans pouvoir nommer précisément.

    12. Exprimer par le geste et la parole l'amour qu'on lui porte. Aimer est un verbe d'action ! Le nourrir et subvenir à ses besoins est nécessaire mais pas suffisant. L'enfant retient les moments de jeu, de lecture, de partage léger passés avec lui. Il n'est pas sensible à ce que nous faisons par DEVOIR.

    A venir, les 12 conseils de la police américaine pour faire de votre enfant un "bon déliquant" !

    A lire : "Langages d'amour des enfants" de Gary Chapman. Cliquer sur le lien Amazon suivant pour en savoir plus :